Le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), une structure de défense des droits humains, basée dans l’Est de la République démocratique du Congo, se dit très inquièt de la situation sécuritaire ces jours-ci dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu dans la province de l’Ituri, caracterisée par la tuerie de civils par les rebelles ADF.
Dans une déclaration rendue publique ce mardi 09 mars 2021, cette structure dit avoir enregistré au moins 55 civils tués par les rebelles ougandais de forces démocratiques alliées (ADF) après la dernière attaque de ces assaillants au village Apende, entité du groupement Bandavilemba, dans le territoire de Irumu, le lundi 08 mars où au moins 8 civils ont été tués et une dizaine de maisons incendiées.
« Notre structure alerte à cet effet les FARDC et les Casques bleus de la Monusco sur la nécessité de renforcer leur présence sur l’axe routier Eringeti-Komanda, aussi qu’elle l’exige sur l’axe routier Beni-Kasindi.
Cela en vue de rassurer les populations qui menacent de vider ces axes, au cas où des dispositions urgentes ne sont pas prises pour les sécuriser », peut-on lire dans cette déclaration.
Gires Kasongo
