Revenus d’une visite dans la province de l’Equateur en compagnie du directeur de l’INRB, Jean-Jacques Muyembe, les ambassadeurs des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni ont salué les efforts fournis par l’équipe de riposte et le gouvernement dans la lutte contre cette épidémie dans cette partie du pays.
« La RDC est capable de stopper Ebola, comme elle l’a fait lors des précédentes épidémies en Equateur et dans l’Est du pays », ont-ils affirmé.
Ces diplomates notent des raisons de craindre la propagation de l’épidémie. Selon eux, l’inaccessibilité géographique de nombreuses zones et les longues distances rendent la communication et le transport extrêmement ardus.
Mike Hammer, Nicolas Simard et Emily Maltman, respectivement ambassadeurs des Etats-Unis, du Canada et du Royaume-Uni en RDC, appelent les autorités sanitaires à éviter l’utilisation abusive des fonds publics. Ils leur demandent de veiller à ce que seuls ceux qui travaillent activement à la riposte soient récompensés financièrement et que personne ne soit oublié dans cette riposte, surtout les femmes qui sont touchées d’une manière disproportionnée par l’épidémie.
Les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni disent clairement leur intention d’y concentrer leurs efforts. « Nous avons réussi en travaillant ensemble et nous continuerons de travailler main dans la main pour mettre fin à cette épidémie et sauver des vies », concluent-ils
Yvette Ditshima
