Le bilan dressé par le ministre congolais de la Santé publique et de la Prévoyance sociale, Roger Kamba, ce vendredi 25 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, est alarmant.
Selon Roger Kamba, le paludisme continue de faucher des vies en RDC, où enfants, femmes enceintes et familles entières ne sont pas épargnés.
D’après le bilan présenté par le patron de la santé en RDC, en 2024, le pays a enregistré 27 657 762 cas de paludisme, dont 13 millions d’enfants de moins de 5 ans, plus d’un million de femmes enceintes et 22 224 décès.
Pour Roger Kamba, ces chiffres constituent une urgence nationale et imposent au gouvernement un devoir d’action face à ce fléau, notamment par des mesures claires telles que la prévention, l’accès aux soins pour tous et la production locale de moyens de lutte.
Cependant, une note d’espoir a été annoncée : la mise en place d’un nouveau vaccin antipaludique, déjà déployé au Kongo Central ainsi que dans d’autres provinces à haut risque, et qui sera étendu à huit autres provinces supplémentaires dès mai 2025.
Par ailleurs, le ministre a annoncé le lancement de l’industrialisation de la production locale de moustiquaires imprégnées, estimant que lutter contre le paludisme, c’est aussi réduire les dépenses de santé.
Il convient de noter que le gouvernement congolais ambitionne de mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour éradiquer le paludisme d’ici 2030.
Zéphyrin Pengume