En République Démocratique du Congo, plusieurs collaborateurs de Félix Tshisekedi, conseillers, membres du gouvernement et autres sont, ces derniers temps, impliqués dans certains dossiers “sales” qui touchent généralement aux finances du pays, déjà au départ très “maigres et médiocres”, et créent d’énormes doutes sur la vraie lutte contre la corruption dans laquelle le régime Tshisekedi s’est engagé trois ans depuis son accession au pouvoir.

Le ministre des finances publiques dont le nom a été récemment cité dans plusieurs enquêtes indiquant et attestant des détournements de plusieurs millions de dollars orchestrés avec les manœuvres sur la revisitation des contrats miniers, est ce jour, cité dans une rocambolesque affaire de près de 2 millions de dollars sortis pour l’achat d’une villa dans un quartier huppé à Kinshasa.

En effet, tout est parti d’une vidéo publiée en novembre 2021, montrant quelques personnes dans un bureau avec des champagnes, se félicitant d’avoir facilité la vente à Nicolas Kazadi d’une parcelle dans la commune de Ngaliema.

Des personnes que la rédaction de 24 News, grâce à ses investigations, a réussi à identifier avant des les approcher, puis les questionner afin d’en savoir plus.

L’argentier national, reconnu pour ses capacités intellectuelles, est malheureusement en phase d’une course effrénée pour l’enrichissement personnel contrairement à l’idéologie de son parti UDPS, actuellement au pouvoir avec son slogan “le peuple d’abord”.

Nos investigations menées révèlent qu’il s’avère que Nicolas Kazadi s’est offert après quelques mois seulement à la tête du minsitère des finances, soit en août 2021, une parcelle au quartier Pigeon, sur l’avenue Ebonda numéro 10 dans la commune de Ngaliema, au bout du tunnel à côté de la salle du royaume des témoins de Jéhovah. Cette villa aurait coûté à l’ancien ambassadeur itinérant du chef de l’État un montant estimé à 1,8 millions de dollars, selon nos sources, et d’autres détails seront publiés dans la deuxième partie de notre enquête sur le même dossier.

La parcelle qui appartenait à un expatrié d’origine Française qui réside actuellement dans l’une de ses autres concessions dans le même quartier, non loin de peloustore, contient une vieille maison à l’intérieur et quelques éléments de la police commis à sa sécurité.

Les travaux de construction d’une nouvelle maison sont prévus incessamment, renseignent, les mêmes sources.

Une inquiétude qui continue à planer sur la gestion des finances publiques et la lutte contre la corruption, cheval de bataille du chef de l’État, alors que les membres de son propre parti, actuellement membres du gouvernement et membres de son cabinet, semblent n’avoir pas compris le changement dans lequel le pays a été engagé, déplore un membre du collectif pour la défense de l’État de droit.

En outre, “La réussite du mandat d’un président dépend totalement du casting à faire dans son entourage”, disait un président Français. Cette phrase semble trouver véritablement sa place dans l’entourage de Félix Tshisekedi qui n’arrête de scandaliser l’opinion avec des rocambolesques sommes dans un pays où tout est au ralenti, l’économie instable, la guerre qui continue de menacer régulièrement la paix à l’Est, les infrastructures à l’intérieur des provinces sont plus que désastreuses, (la tournée de Félix Tshisekedi au Kasaï en est une preuve éloquente), l’éducation nationale avec la gratuité de l’enseignement continue de boîter et la vie sociale en général n’appartient plus qu’à une poignée d’individus.

Les temps passent vite, 2023 approche, Félix Tshisekedi a, cependant, intérêt à nettoyer son entourage, orienter l’action de son gouvernement et surtout éviter à l’opinion publique ces spectacles désolants, faisant état d’achat des parcelles et autres biens immobiliers avec des sommes d’argent incompatibles aux revenus de leurs propriétaires, afin d’espérer obtenir un deuxième mandat qui s’annonce déjà très incertain pour lui.

Faustin Kalenga

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