Les propos du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso Nkodia, sur la situation sécuritaire dans le Kivu fait débat dans la société congolaise.
Si les élus du grand-Kivu demandent au numéro un de la chambre basse du parlement de justifier ces propos, la plateforme des organisations citoyennes « Exigence Citoyenne » veut qu’un dossier soit ouvert en justice.
Dans une correspondance adressée au Procureur général de la Cour de cassation, cette organisation de le société civile dénonce et exige l’ouverture d’un dossier contre le dirigeant de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso, après avoir dit à ses collègues députés élus du Kivu de cesser de s’impliquer dans les groupes armés.
En effet, lors de la plénière du 29 mars dernier, le président de la chambre basse du parlement avait demandé à ses collègues issus du Kivu de quitter les groupes armés auteurs du bain de sang à l’Est du pays. Ces députés nationaux revendiquaient le retour de la paix dans cette partie du pays.
Des propos qui ne mettent pas d’accord la plateforme des organisations citoyennes Exigence Citoyenne qui croit que Mbosso Nkodia dispose des informations précises sur les auteurs des massacres à l’Est.
Cette organisation pense également que le président de l’Assemblée nationale connaît nommément ses collègues députés impliqués dans ces atrocités.
Ces propos ont poussé plusieurs personnes à sortir de leur silence, dont les élus nationaux et provinciaux du Kivu.
Hugues Mpaka Breloc