Dans un récent tweet, le professeur Noël Tshiani a exprimé son soutien à une révision constitutionnelle visant à établir une séparation claire entre l’État et l’Église en République démocratique du Congo. Selon lui, cette séparation est essentielle car il y a actuellement trop de confusions entre les rôles des deux institutions.
Noël Tshiani déclare :
« La révision constitutionnelle sera l’occasion de réaffirmer la séparation de l’État et de l’Église. Actuellement, il y a trop de confusions des rôles, surtout lorsque certaines églises vivent aux mamelles de l’État tout en prêchant la haine tribale au lieu de prêcher la parole de Dieu ».
Il a insisté sur le fait qu’il est temps de mettre fin à cette situation et que l’Église devrait se concentrer uniquement sur sa mission spirituelle, sans interférer dans les affaires de l’État. Il a conclu par une citation populaire : « À César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu. »
Noël Tshiani évoque également une préoccupation plus large concernant le rôle de l’Église aujourd’hui. Il fait référence à la mission confiée par le Seigneur Jésus-Christ de faire des disciples (Matthieu 28:19). Selon lui, l’Église semble avoir dévié de cette mission, transformant l’évangile en profession plutôt qu’en vocation, et abandonnant ainsi les fidèles.
La proposition de Noël Tshiani soulève des questions importantes sur la relation entre l’État et l’Église en RDC. Sa vision d’un cadre constitutionnel qui clarifie ces rôles pourrait avoir des implications significatives pour la société congolaise, tant sur le plan religieux que politique.
Zéphyrin pengume