À la suite des inondations qui ont causé des pertes en vies humaines à Kinshasa et plusieurs dégâts matériels, quelques élus tant nationaux que provinciaux sont montés au créneau pour exiger ce qu’ils qualifient de nouvelle politique urbanistique », afin de faire face aux débordements des eaux.
Pour la députée provinciale Annie DRANDU, les inondations vécues à Kinshasa ce mardi doivent interpeller les autorités sur le sort de citoyens qui vivent à l’intérieur du pays.
«Si à Kinshasa, capitale de la république et siège des institutions nous constatons ce genre des dégâts, à plus forte raison au Bas-Uele où je suis élue ?», S’interroge-t-elle à la rédaction de 24newsagency
« Notre pays a besoin d’une nouvelle politique urbanistique pour faire face aux débordements des eaux au risque de voir « le peuple d’abord du président de la république » devenir un slogan creux », soutient l’élue du territoire de Bambesa.
Par ailleurs, Annie DRANDU qui dit regretter la mort des quatre enfants survenue sous la pluie de ce mardi 16 mars, estime pour ce faire que les mesures préventives doivent être prises sur l’ensemble du pays avec les experts du ministère de l’urbanisme pour envisager des réformes des infrastructures.
«Nous faisons face à ces cas chaque jour quand la pluie tombe dans ma circonscription électorale. Le président de la République a intérêt de s’impliquer dans les infrastructures s’il veut être réélu. Ce qui se passe au Bas-Uele sur le tronçon buta-bumba ; buta-Isiro est pire. Ces routes doivent être asphaltées pour redonner un espoir au peuple qui nous a donné le mandat», a expliqué l’élue de Bambesa et présidente fédérale de l’avenir du Congo (ACO) au Bas-Uele.
Rappelons que plusieurs dégâts ont été enregistrés ce mardi 16 mars à Kinshasa après une forte pluie ayant causé 4 morts dans une famille dans la commune de kisenso et l’effondrement à moitié du pont ndjili dans la commune du même nom.
Faustin Kaleng
