On s’attend désormais à des actions contraignantes contre le Rwanda, non seulement pour son soutien au M23, mais aussi pour la présence de ses troupes sur le sol congolais. La résolution adoptée ce vendredi 07 février par le Conseil des droits de l’homme à Genève va dans ce sens.

Adoptée sans vote, cette résolution pointe explicitement le Rwanda comme responsable des exactions commises à Goma. Elle exige le retrait des troupes de l’armée rwandaise de la RDC et interdit tout soutien du Rwanda au M23.

Cette résolution ne se contente pas de reconnaître la responsabilité du Rwanda ; elle appelle également à une action internationale concertée pour mettre fin à la crise dans l’Est de la RDC. Le texte exhorte les États membres à suspendre toute coopération militaire ou financière avec le Rwanda tant que celui-ci continue de soutenir le M23 et d’occuper illégalement le territoire congolais.

Il convient de noter que la France a joué un rôle clé dans le soutien à cette résolution, insistant sur la nécessité d’un « message fort et clair » pour mettre fin aux hostilités et relancer les pourparlers de paix dans le cadre du processus de Luanda. Cette résolution marque un pas important vers la justice pour les victimes congolaises et constitue un avertissement sérieux à Kigali.

« Voir la communauté internationale agir avec des résolutions de ce genre, c’est déjà un pas qui doit davantage faire bouger les choses si des sanctions suivaient », nous confie, sous l’anonymat, un étudiant.

JAM

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