Ils pleurent et regrettent José Eduardo Do Santos. La situation qui prévaut au pays d’Antonio Agostinho Neto fait grincer les dents de presque quasi totalité des étrangers qui ont fait d’Angola leur seconde patrie. Une opération de nettoyage qui vise les étrangers installés illégalement en Angola. Connaissant le mode opératoire des angolais, les victimes ne sont pas seulement les étrangers, mais aussi les angolais dit Muzombo qui ayant vécu en RDC et ne maîtrisent pas parfaitement la langue portugaise.
‘’ José Eduardo Do Santos a été très bon pour nous. Il n’a pas malgré certaines pressions, oublié les liens historiques qui unissent les deux peuples. Ce que nous vivons aujourd’hui est pire bien que les autorités font semblant affirmant que ces opérations se font sans violence, hélas non. Je suis dans ce pays il y a 22 ans. J’ai des enfants nés et grandis ici. Mais on nous fait voir que cette fois-ci, je dois quitter et rentrer chez moi,’’ nous explique Emmanuel Kongolo Jean.
Joao Laurenço voudrait visiblement redonner une autre image de son pays. Luttant contre la corruption et à haut niveau, il veut faire de son pays une terre où l’on ne peut vivre que quand on est en ordre avec les services d’immigration.
Selon certaines sources contactées, une série des mesures vont accompagner ce processus qui peut se prolonger jusqu’en 2020. Dans les rues de la capitale angolaise, rares sont les étrangers particulièrement les congolais qui ont encore le courage de circuler.
Bolangi Ikokota Bura