La République démocratique du Congo est entrée en campagne pour les élections fixées au 20 décembre 2023. Pour ces scrutins, 3 au total, à savoir la présidentielle avec 26 candidats au départ, considérant le ralliement de Matata Ponyo à Moïse Katumbi, l’on en compte pour l’instant 25 qui ont exprimé leur volonté de diriger la RDC pour les 5 prochaines années. Pour la députation provinciale, ils sont plus de 26.000 candidats et des milliers à la communale.
Dans ces challenges,
l’on comptera sur une participation massive des jeunes et vieux qui abandonnent leurs carrières pour emboîter la politique.
L ‘argument pour tous est de vouloir changer Les choses et renouveler la classe politique congolaise.
Ainsi, plusieurs journalistes sont candidats voulant entrer dans ce monde qu’ils ont souvent l’habitude de fustiger le comportement des acteurs.
Si l’argument de ces professionnels des médias qui s’engagent à la course est celle de changer les choses, d’aucuns n’y croient pas mais soutiennent que cette tendance est motivée par le besoin de s’enrichir.
» Le secteur qui paie le mieux en RDC c’est la politique, et c’est la vraie raison de cet engouement que nous constatons, on ne peut se voiler la face » nous a déclaré Lionnel Ipakala, journaliste de formation et de carrière.
Avec des émoluments à polémique, qui tournent autour selon certains députés, de 21.000 dollars américains le mois, pour un député national, on peut bien croire que le besoin d’enrichissement explique cette situation.
Si donc la politique est le secteur qui paie le mieux en RDC et qui attire autant de jeunes et vieux qui y vont non pas pour servir le pays mais pour s’enrichir, l’on peut facilement comprendre certains maux qui rongent la société congolaise et qui par ailleurs l’affaiblit de l’extérieur.
Un leadership éclairé est donc la condition indéniable pour venir à bout de cette tendance qui certainement va conduire le pays à la ruine alors que les individus vont s’enrichir dans la corruption, le détournement.
Jacques Amboka
