Dix-sept ressortissants chinois ont été interpellés par les services étatiques congolais dans le Sud-Kivu pour séjour illégal en République démocratique du Congo.
Ce vendredi 20 décembre, ces expatriés illégaux ont été présentés à la presse à Bukavu, chef-lieu de la province.
Les autorités locales reprochent à ces Chinois d’être sur le sol congolais sans les documents requis et de travailler dans une mine d’or à Karhembo, dans le territoire de Walungu, au profit d’une société qui ne détient pas de permis d’exploitation.
Ils ont été appréhendés lors d’une mission récemment effectuée par une délégation mixte composée du ministère provincial des Mines, des Finances, de la Direction provinciale de mobilisation des recettes et de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, selon les autorités provinciales.
Le gouvernement provincial annonce que des enquêtes seront menées sur ce dossier et que les responsables seront sanctionnés, quelle que soit leur position.
Bernard Muhindo, ministre provincial des Finances, déplore que des étrangers profitent principalement des richesses du pays au détriment des autochtones congolais.
Les Chinois sont régulièrement critiqués pour leur présence omniprésente, mais souvent irrégulière, dans les mines congolaises, notamment dans l’ex-Katanga, l’ex-Province Orientale et le Sud-Kivu. Ils sont accusés d’exploiter anarchiquement les ressources naturelles congolaises au détriment des nationaux.
Jean Ngaviro