mercredi 10 février 2021. Enième épisode ou épilogue ? Prudence, prudence. Dans le feuilleton sous-titré dans toutes les langues rd congolaises « élection à la FEC », les rebondissements ne se comptent plus. Dans leur jeu de ping-pong, les juridictions renvoient concurremment du Yuma ou du Kasembo.

C’est selon la loge judiciaire. Même le conseil d’Etat qui fait très tendance en ce moment y est allé de… sa décision ! On connait la suite.
Hier, le Tribunal de Grande instance/Gombe a débouté Dieudonné Kasembo et confirmé Albert Yuma comme patron des patrons congolais. Est-ce la fin du feuilleton ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, le monde des affaires a intérêt à tourner la page. Car, le combat pour  » la vérité des urnes  » version patronat constitue un mauvais signal envoyé aux investisseurs.

Comment prêcher l’attractivité du pays lorsque le saint des saints du secteur privé sent l’instabilité à mille lieues ? Comment convaincre les investisseurs tant nationaux qu’étrangers à se lancer dans les  » affaires  » si l’organe régulateur du cadre patronal est en proie à la crise de légitimité ?

On ne voit pas un médecin malade recevoir des patients. De la même manière, on n’imagine pas un patronat insécurisé sécuriser ses sociétaires.
Le hic c’est que le feuilleton  » FEC  » ne concerne pas que le monde des affaires. Il conditionne l’environnement économique du pays. Difficile d’améliorer l’ordinaire du Congolais sans le concours du secteur privé, créateur d’emplois et donc de la croissance et in fine des richesses.

En l’occurrence, la vision reposant sur  » Le peuple d’abord  » restera à l’état de slogan en l’absence d’une dynamique économique soutenue notamment par l’investissement privé. En paraphrasant le baron Louis, le patronat congolais serait en droit de demander au Gouvernement de faire de bonne politique et les opérateurs économiques feraient de bonnes affaires.

De ce point de vue, l’Etat rd congolais devrait aider le patronat congolais à sortir de la crise par l’application de sa propre législation. Même si par les temps qui courent, le pays légal a tendance à prendre des libertés avec l’observance des textes.

 

José NAWEJ

By 24news

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