Le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), une organisation de défense des droits humains basée à Beni dans le Nord-Kivu(Est de la République Démocratique du Congo), se dit préoccupé par la situation sécuritaire dans le territoire de Beni.
Dans le nouveau numéro de son bulletin d’information publié ce dimanche 28 septembre 2020, cette structure de défense des droits humains a dressé un bilan provisoire d’au moins cinq (5) civils tués par les rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) à Mbutamba dans le territoire de Beni, la soirée de samedi 26 septembre 2020.
D’après le CEPADHO, outre ces civils tués, un autre a été grièvement blessé et plus ou moins 15 autres sont portés disparus. Avec ce nouveau massacre à Mbutaba, le nombre de civis tués en dix mois par les terroristes islamistes ADF/MTM atteint 922, d’après les statistiques du CEPADHO.
Par ailleurs, cette structure constate que toutes les fois qu’une autorité importante du Gouverment visite ou envisage de visiter Beni, les ADF opèrent un massacre de grande envergure. Elle se dit ne pas être surprise de voir que ce massacre soit opéré pendant que le Ministre National de la Défense était à Beni, après sa visite samedi matin sur l’axe routier Mbau-Kamango.
« Visiblement, les ADF/MTM cherchent à semer la méfiance entre la population et les Autorités Politiques et Militaires Congolaises. Il importe que cet aspect attire l’attention des Forces Armées et des Services de sécurité, afin d’envisager des stratégies de réplique à cet autre mode opératoire de l’ennemi », peut-on lire dans ce bulletin.
GK
