Au lendemain de la condamnation de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’État, à 20 ans de travaux forcés pour le détournement de plus de 50 millions de dollars entre mars 2019 et janvier 2020, des réactions de la société civile congolaise sortent de partout. La plateforme anticorruption Unis salue un sursaut de l’État de droit.

La plateforme anticorruption Unis salue, quant à elle, un sursaut de l’État de droit. Le lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba en est l’un des co-fondateurs. Il explique toutefois rester sur sa faim, et attend que d’autres personnes répondent de leurs actes.

« Aujourd’hui, on attend que cette justice aille beaucoup plus loin. Parce que vous savez, il y a plusieurs cas de corruption qui ont été révélés pendant le régime de monsieur Kabila. On sent qu’aujourd’hui, le FCC garde encore la main au sein de l’appareil de l’État et nous aimerions bien que monsieur Kamerhe ne soit pas une victime expiatoire qu’on a condamnée pour des raisons politiques»

Cela, nous allons le constater avec l’évolution des choses et si réellement d’autres personnes sont inquiétées, que cette justice ne s’arrête pas qu’à quelques individus qui sont condamnés, aujourd’hui.

Néanmoins, nous disons bravo, mais cela doit continuer à se poursuivre sur beaucoup d’autres personnes, parce que la corruption a atteint son paroxysme en République démocratique du Congo », explique Jean-Jacques Lumumba.

Hugues Mpaka Mutwefa Breloc

By 24news

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