Au regard de son potentiel, la République démocratique du Congo serait un des pays les plus avancés de la planète. Ce pays au coeur de l’Afrique à qui Dieu n’a rien privé est appelé scandal géologiques. 80 millions des terres arables, susceptibles de nourrir toute l’Afrique si une bonne politique agricole y était appliquée, un potentiel hydroélectriques sans pareille, son hydrologie est parmi les 3 meilleure dans le monde, des potentiels qui malheureusement ne sont pas traduits en richesse pour faire decoler l’économie et la hisser au top du continent.

Pour Emile Bongeli, professeur à l’Ifasic, ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, la situation que la RDC vit s’explique par manque d’intellectuels.

 » Le Congo n’a pas d’intellectuels, nous avons des universitaires, des diplômés, des professeurs d’universités qui savent toutes les formules mathématiques, des docteurs qui savent réciter des ouvrages écrits dans le monde. Mais le vrai intellectuel c’est celui qui trouve dans son intelligence des éléments pour résoudre des problèmes qu’il y a dans le pays. Or vous savez que dans ce domaine c’est un échec. Plus nous avons d’ingénieurs, plus nous enregistrons les coupures de courant, plus nous avons des juristes, plus nous avons des agronomes, plus nous importons des mauvais riz, plus la justice est malade », laisse entendre le professeur dans un entretien télévisé.

Le professeur Emile soutient par ailleurs que la RDC n’est pas sur une voie intelligente car si tel était le cas, l’on trouverait solution aux multiples défis et maux qui rongent la société. Avec autant d’économistes que produisent les différentes universités du pays, et ceux qui viennent des universités étrangères, l’économie congolaise peine et a du mal à se relèver, des éléments qui peuvent soutenir la thèse de cet enseignant.

Le professeur estime que beaucoup en RDC se considèrent intellectuels par le fait de bien parler la langue de Molière.  » Le jour où on interdit le français, tous deviendront des illettrés « , martèle professeur Emile Bongeli.

Certes, c’est discutable les propos avancés par cet enseignant, cependant cette affirmation négationniste doit remettre en cause l’intellectuel congolais dans un contexte où plus de 60 ans après l’indépendance, le pays ne marque même pas le pas, mais plutôt recule dans tous les domaines.

Jacques Amboka 

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