La coordination des jeunes du parti de Moïse Katumbi dans la province du Kasaï-oriental invite les acteurs sociopolitiques à ne pas céder à des provocations tribales suscitées par “des ennemis” de la paix et de la cohésion sociale du pays qui citent “en mal le nom de leur leader”, comme instigateur de cette fibre ethnique visant à alimenter des tensions entre les communautés luba et Katangaises.

Dans une déclaration ce mardi 5 juillet, cette coordination qui regroupe les jeunes de tous les 5 territoires du Kasaï-Oriental, (Miabi, Kabeya Kamuanga, Lupata Pata, Katanda et Tshilengi), met en garde contre toute “fausse implication du nom de Moïse Katumbi” par “des haineux” en vue d’alimenter des discours impropres au développement régional.

Nous sommes très préoccupés par des messages de haine distillés et même alimentés dans les réseaux sociaux malheureusement au nom de Moïse Katumbi pour ternir son image afin d’accomplir des objets obscurs d’ordre politique», note la déclaration.

Ces jeunes disent être au courant de tous les tireurs des ficelles dans ce dossier et promettent d’intensifier dans les jours à venir des actions contre toute agitation de fibre ethnique entre les communautés lubaset katangaises afin de privilégier le mieux vivre selon le mot d’ordre de leur parti.

Ils rappellent par ailleurs le caractère social et rassembleur de leur leader Moïse Katumbi envers la communauté Luba, alors gouverneur de l’ancienne province du Katanga.

Il est curieux de constater comment le nom de Moïse Katumbi est très mal cité dans les discours de haine tribale distillé ces jours dans les réseaux sociaux. À l’époque, alors gouverneur du Katanga, notre leader a fait le déplacement de Mbuji-mayi, pour demander à nos frères Kasaiens de revenir au Katanga et récupérer tant soit peu leurs biens perdus au cours de la triste époque de 1992. Et pourquoi vouloir faire de lui aujourd’hui un adepte de la haine tribale», s’interroge-t-ils dans leur déclaration.

Ces jeunes appellent par ailleurs les autorités compétentes nationales et locales à jouer pleinement leur rôle dans le démantèlement de ce qu’ils appellent réseau des malfaiteurs pour ajoutent-ils, contribuer à la cohésion nationale prônée par la hiérarchie de leur parti.

Faustin Kalenga

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