Le député national André-Léon Ntumba a déposé ce jeudi 27 Mai au service courrier du bureau de l’Assemblée nationale deux questions une adressée au Directeur Général de la Société nationale d’électricité (SNEL) qui doit s’expliquer devant la représentation nationale sur la qualité de son service et l’autre s’adresse à la ministre des Mines qui devra éclairer la les élus du peuple sur le dossier Dan Gertler, notamment autour qu’il qualifie “des contrats léonins, farfelus et autres faux contrats“ qui risquent de faire perdre ou fait perdre déjà à la République près 3,7 milliards de dollars.
Pour ce speaker de l’assemblée nationale, Avec un budget faible de 6 milliards qui ne représente rien, le pays est en droit de savoir ce qu’il en est de ces contrats et leurs contours. En tant que membre de la commission Environnement, Tourisme et Ressources naturelles, le député national se dit être en droit d’en savoir un peu plus.
«Pourquoi ce pays ne peut-il pas aller de l’avant, Qui est derrière Dan Gertler ? Qui le défend ?» , S’interroge-t-il
S’agissant de la SNEL, Tumba déplore le fait qu’il y a des quartiers dans ce pays qui n’ont pas d’électricité alors que le courant passe par ces quartiers. Il en est de même de sa province,le kasaï-Oriental qui a le barrage de Tubitubi Dilu, mais sans électricité.
« En fait, c’est le ministre qui devait répondre. Il est notoriété publique que le service fourni par la SNEL laisse à désirer. C’est la raison pour laquelle j’ai considéré la représentation nationale, sinon le pays tout entier, se doit de savoir ce qui se passe. Pourquoi nous avons des coupures à tout moment et pourquoi on peut vivre deux à trois jours sans électricité»,s’est-il interrogé
Voilà qui justifie selon lui le dépôt de la question orale afin que le ministre de tutelle du DG de la SNEL réponde à l’Assemblée nationale.
«C’est inacceptable pour un pays comme le nôtre avec un potentiel hydroélectrique important et continuer à vivre dans l’obscurité», précise le député André Léon Tumba Mukendi.
D’autre part, Tumba dénonce la facturation “farfelue, irrégulière“ de la part de la SNEL, qui ne cadre pas avec les agents qui sont aux aguets.
Faustin Kalenga
