L’Union sacrée de la nation, la famille politique du chef de l’État Félix Tshisekedi se prépare à désigner un candidat commun au poste du président du bureau définitif de la chambre basse. Alors que beaucoup s’attendaient à voir Kamerhe comme candidat de l’Union sacrée ce, conformément au poids politique de l’Union pour la nation congolaise et alliés au sein de l’union sacrée, hélas ce n’est pas le cas.

Vital Kamerhe comme les deux autres prétendants à ce poste à savoir Modeste Bahati, président de l’Afdc-A, et président sortant de la chambre haute du Parlement et Christophe Mbosso, président sortant du Bureau de la chambre basse et président du Bureau d’âge de l’actuel parlement. Les trois vont, selon le communiqué signé par Augustin Kabuya, passer aux primaires pour avoir un seul candidat.

Une procédure qui est loin de plaire à certains cadres de l’UNC, qui estiment que leur leader, premier partenaire de Félix Tshisekedi bien avant son premier mandat, devrait logiquement bénéficier du soutien du Chef de l’État et désigné sans trop d’acrobaties candidat à ce poste.

Pour d’autres au sein de l’Union sacrée, le chef de l’État en laissant le choix à l’Union sacrée pour désigner le candidat président de l’Assemblée nationale, a joué un franc jeu qui peut donner à tous les mêmes chances selon les compétences à accéder à ce poste.

Pour certains analystes, par cette procédure, l’on voudrait tout simplement écarter l’ancien président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe de la course, sans que cela puisse constituer une affaire entre UDPS et UNC.

D’autres encore estiment que, le sort de Vital Kamerhe est entre les mains d’Augustin Kabuya, l’homme du chef dans cette manoeuvre. Ainsi, on ne voit pas Kabuya influer pour que ce soit le nom de Kamerhe désigné à ce poste.

« À supposer que l’un des Sud-Kivutiens passe, Bahati ou Kamerhe ne se reconnaîtra ni véritablement ni nécessairement redevable à Félix Tshisekedi pour une raison valable : en les amenant sur le terrain des primaires, le chef de l’État leur aura prouvé qu’aucun d’eux n’est son choix. La suite se devine.
Si, par contre, il se maintient en poste malgré son poids politique léger, Christophe Mboso aura conscience de ne pas bénéficier pleinement du soutien des députés nationaux Afdc-Unc et Alliés, encore moins celui du chef de l’État qui ne l’aura pas adopté comme son choix », note le journaliste Freddy Tshiyoyo.

« La question va diviser l’Union sacrée au cas où ce n’est pas Kamerhe qui est élu. Logiquement, Mbosso ne pouvait pas faire partie de cette bataille. Mais comme on en a ainsi décidé, je crains des fissures au sein de la famille politique du Chef de l’État », a déclaré un acteur politique sous l’anonymat.

La Rédaction

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