L’Eglise Catholique fait état de multiples attaques après sa prise de position dans la désignation de Dénis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENCO). Une situation qui n’a pas plu à la Cenco.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 02 août, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a tenu à condamner les actes de vandalisme et injures dont fait face l’Eglise catholique et le cardinal Fridolin Cardinal Ambongo.
« A cet effet, la CENCO condamne fermement ces actes de violence inadmissibles qui sont une grave atteinte à la liberté religieuse et d’expression, mais aussi une entorse à la démocratie.C’est un grand recul sur le chemin de l’Etat de droit auquel aspire le Peuple congolais », réagit la Cenco.
La Cenco invite le gouvernement congolais à mettre hors d’état de nuire les commanditaires de ces attaques et invite les chrétiens catholiques à ne pas utiliser la violence comme réaction.
« Tout en condamnant ces actes ignobles, nous demandons à nos fidèles chrétiens et aux défenseurs de la démocratie de ne pas réagir violemment. La violence est l’arme de ceux qui manquent les arguments dans un débat démocratique et citoyen. Elle tue la démocratie qu’elle remplace par la dictature. La Cenco demande aux commanditaires d’arrêter et au Gouvernement de la République de prendre cette situation en main en identifiant ces inciviques qui ont opéré à visage découvert afin qu’ils soient sévèrement sanctionnés et que plus jamais pareilles attaques ne se répètent », renchérit -elle.
Pour rappel, dimanche 01 août, la résidence du Cardinal Ambongo a été attaquée par des inciviques non identifiés, scandant des injures contre l’Eglise catholique et la Cenco.
Hugues Mpaka
