L’Etat r-dcongolais devrait annoncer une nouvelle date du début de la vaccination contre la Covid-19, selon le ministre sortant de la Santé publique, Eteni Longondo. Fort probable, avec le vaccin Astra Zeneca, d’autant plus que l’OMS, Organisation mondiale de la santé, a balayé de revers de la main, les allégations des effets secondaires dévastateurs imputés à ce vaccin britannique.

Eteni Longondo a rassuré que la vaccination n’était pas obligatoire.
Et pourtant la loi n°18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé publique, disponible au Journal officiel, stipule, sans fioriture, en son article 91, que «la vaccination est obligatoire pour toute personne résidant sur le territoire national et pour toute personne entrant et sortant».

La loi poursuit que le ministre ayant la Santé publique dans ses attributions définit les stratégies, établit les normes et directives en matière de vaccination et coordonne l’ensemble des activités de vaccination. La loi sur la santé publique prévoit également que «lorsque le nombre du personnel de santé est insuffisant, d’autres acteurs peuvent être engagés à titre temporaire. Ils sont formés et agissent conformément aux directives établies par le ministère ayant la santé dans ses attributions ». (Art 99).

Comme dans les années 70-80, il est donc possible que l’Etat organise une campagne des vaccinations dans les écoles et autres structures publiques et privées.
ENREGISTREMENT DES DONNEES PERSONNELLES.
Sous d’autres cieux, le personnel militaire est même rappelé en renfort dans la campagne de vaccination. Par ailleurs, il est téméraire à une large frange de la population de prétendre se soustraire à une vaccination.

Un arrêté du ministre de la Santé publique peut, en effet, ordonner, selon la loi précitée, l’organisation des activités des vaccinations supplémentaires notamment chez les personnes non vaccinées conformément au calendrier national de vaccination, en cas d’apparition d’une épidémie, en cas de persistance de risque de transmission d’une maladie évitable à la vaccination…en cas de (ré)apparition d’un nouvel agent infectieux, en cas de nécessité selon les dispositions internationales applicables.

La vaccination supplémentaire est obligatoire pour toute personne vaccinée ou non résidant sur le territoire national. (Art 98). Le personnel de santé public et privé ainsi que les membres de la communauté, à tous les niveaux, précise la loi sur la santé publique, participent à la planification, à la mise en œuvre et l’évaluation des activités de vaccination conformément aux normes et directives édictées par le ministère de la Santé publique (Art 93). Personne donc ne saurait s’y dérober pour quelle que raison que ce soit.

En principe.
La loi n°18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé publique précise que les vaccins inscrits au calendrier vaccinal ainsi que ceux utilisés dans la lutte contre les épidémies et en cas de catastrophe sont administrés gratuitement. (Art 92).

Le calendrier national de vaccination comprend les vaccins recommandés par l’OMS ainsi que les vaccins programmés par le ministère de la Santé en fonction du profil épidémiologique. (Art 94). Et « le personnel de santé des établissements publics et privés formé, qui administre le vaccin enregistre toutes les données dans des documents appropriés et les transmet au ministère ayant la santé publique dans ses attributions dans le délai fixé». (Art 95).

Cependant, la loi n’est guère explicite ni sur la notion de «toutes les données», ni sur celle « des documents appropriés».

POLD LEVI MAWEJA

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