À travers un communiqué rendu public mardi 14 octobre 2025 et consulté par 24News Agency, la Société congolaise pour l’État de droit (SCED) s’est dite préoccupée par la persistance de la crise au sein de l’Assemblée provinciale du Kasaï Central.

Selon cette organisation, l’instauration d’un bureau tournant, telle que proposée par certains acteurs politiques, risquerait d’avoir des conséquences néfastes à long terme sur le fonctionnement de l’Assemblée provinciale, en sacrifiant la légitimité électorale au profit d’une logique de partage de postes.

« Le bureau tournant reposerait sur une alternance cyclique des membres. Or, l’instabilité institutionnelle est contraire aux exigences d’une gouvernance sérieuse. Cette approche risque d’encourager une gestion fondée sur des intérêts partisans plutôt que sur les principes de bonne gouvernance. De plus, des mandats trop courts empêchent toute planification durable », a déclaré Dominique Kambala, directeur général de la SCED.

Pour la SCED, la crise actuelle devrait être considérée comme une opportunité pour engager des réformes de fond, et non comme un simple problème à résoudre par des arrangements provisoires.

L’organisation appelle enfin au respect strict des textes légaux, à la mise en place de mécanismes efficaces de règlement des différends, et à la consolidation de la stabilité institutionnelle pour garantir une gouvernance responsable et durable au Kasaï Central.

 

Siniori Junior MBUMBA