Trois Ministres du Gouvernement Sama Lukonde ont claqué la porte le mercredi 28 décembre. Il s’agit de Christian Mwando ministre du plan, Chérubin Okende des transports et Véronique Kilumba, vice ministre de la santé, tous membres du parti politique Ensemble pour la République de l’Ex Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.

Beaucoup peuvent se demander pourquoi le Ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, ne fait pas partie de ceux là qui, en quittant le gouvernement, ont exprimé leur fidélité à Moïse Katumbi ?

De prime à bord, Lutundula bien qu’ayant intégré le gouvernement par le label d’Ensemble pour la République, occupe un poste hyper stratégiquement important et dans un contexte très singulier où le pays se bat pour faire valoir ses droits au niveau international. Ainsi, pour l’intérêt de la nation, il est tout à fait logique qu’il soit fidèle au chef de l’État et non à un groupement politique.

Deuxièmement, selon nos sources, bien que membre de la formation politique de Moïse Katumbi, contrairement à ce qui était prévu, Lutundula ne figurait pas sur la liste des 3 candidats présentés au chef de l’État par le Chairman pour occuper le poste de vice premier ministre des affaires étrangères.

Cependant, Moïse Katumbi aurait fait croire à Lutundula que son nom a bel bien été sur cette liste et en première position.

Des 3 noms présentés au chef de l’État pour ce poste, aucun n’a inspiré confiance au Tshisekedi qui a, de son propre gré, désigné Christophe Lutundula pour occuper le poste du vice premier ministre des affaires étrangères.

Dans ce contexte, il est plus loyal à Lutundula de faire le choix vers Tshisekedi que vers Katumbi.

Il faut aussi noter le succès diplomatique du Congo avec notamment la levée du régime de notification lié à l’achat des armes tel que décidé par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Lutundula en est le pilier de ce succès et il serait à la limite aberrant pour lui de quitter le Gouvernement pour répondre aux exigences de sa formation politique qui ne lui aurait pas fait confiance au poste actuellement occupé.

Par ailleurs, doit-on se souvenir des propos du patron de la diplomatie congolaise qui avait, il y a quelques mois passés, exprimé sa fidélité et loyauté au chef de l’État, estimant qu’il reste disposé à l’accompagner dans sa mission jusqu’au bout ?

« C’est donc un choix juste et raisonnable », estiment bon nombre d’observateurs de la scène politique congolaise.

 

La Rédaction 

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