À travers un communiqué publié ce mardi 17 octobre, le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) de Franck Diongo a réagi au sujet de la mission d’observation électorale de la SADC. Celle-ci est prête à évaluer si l’environnement politique et sécuritaire de la République démocratique du Congo (RDC) est propice à la tenue d’élections dans les normes.

Sans avoir la langue dans la poche, Franck Diongo exige la transparence et la clarté dans l’approche de la mission d’observation électorale de la SADC avant d’envisager toute autre perspective. Par ses propos, ce candidat à la présidentielle exprime sa crainte majeure qui est de revivre la scène électorale de 2018.

Il est clair qu’en 2018, la SADC a concouru à un mode de désignation qui a pris en otage l’avenir de toute une nation et a fait basculer le Congo dans le chaos. Venir tenter de rééditer le même scénario, votre présence dans notre pays en ce moment crucial serait sans objet, et donc non sens. D’où, si les élections ne sont pas organisées au plus tard le 20 décembre 2023, nous prendrons acte de la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Dans ce cas, le peuple souverain reprendra son pouvoir et s’organisera à sa manière, c’est-à-dire qu’il organisera une transition sans Monsieur Tshilombo comme chef de l’État », a fait savoir Franck Diongo.

Il a par la suite dressé un tableau noir des situations politique et sécuritaire en RDC, caractérisées par des arrestations des opposants et des journalistes, sans compter des prêtres catholiques ; des animateurs du mouvement citoyen et des défenseurs de droit de l’homme qui sont quotidiennement malmenés.

Ben Christ Benge

 

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