« Les travaux sont en cours », disent aisément les agents de la Société nationale d’électricité (Snel) dans les différents quartiers de la ville de Kinshasa où, l’électricité est devenue une denrée rare à tel enseigne que beaucoup d’habitants de la capitale ne savent plus faire des provisions en vivres frais.

Délestage, ce concept qui est devenu courant dans le language kinois semble même nettement mieux que la situation que vivent nombre d’abonnés de la Snel actuellement. Avec ce concept délestage, au moins on pouvait avoir en tête un horaire de coupure du courant pendant la semaine. Souvent, on l’établissait en une fréquence de deux fois la semaine, pour certains et dans d’autres cas, c’était 3 fois la semaine.

La situation est si catastrophique que, les dirigeants du pays doivent prendre au sérieux le calvaire auquel est soumis la population. Ainsi, si l’on veut bien être sérieux, le gouvernement doit procéder à un sérieux diagnostic de la situation pour comprendre ce qui se passe réellement car, dans plusieurs quartiers de la capitale, la situation est du même au pareil.

Quelle est cette panne où les travaux peuvent prendre des mois, voire des années ? Qu’est ce qui explique que dans un pays avec un barrage électrique et potentiel électrique parmi les plus envieux au monde ne soit pas à mesure de fournir à sa population de l’électricité laissant tourné le taux d’électricité à moins 20% ?

Dans cette situation drastique qui fait dans certains coins le bonheur des agents de la Snel, qui peuvent monnayer le courant sans une forme de contrôle des autorités de cette entreprise publique, beaucoup demandent un regard autoritaire du chef de l’État qui a déclaré dans son discours d’investiture éviter lors de ce mandat, les erreurs du passé.

La société nationale d’électricité étant une entreprise très stratégique surtout dans ce contexte d’agression dont est victime la RDC, il est plus q’important que le président de la République, puisse personnellement s’occuper de cette situation.

Fabrice Lusinde devrait éclairer l’opinion sur ce qui se passe, ou déclarer son incapacité à relever le défis, ça ne sera qu’un signe d’honnêteté intellectuelle qui va d’ailleurs le rendre grand au lieu de continuer à bouffer de l’argent de l’État sans apporter la lumière à la population.

Bolangi

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