La RDC s’approche des élections générales prévues en décembre 2023 selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante. Tshisekedi, l’actuel chef de l’Etat est candidat à sa propre succession. Le chef de l’Etat qui a réussi à se débarrasser de son allié Joseph Kabila en une année et quelques mois de la coalition FCC-CACH,disons-le ,donnait l’impression d’une gouvernance bipolaire, est à ce jour en bonne position susceptible de lui assurer un second et dernier mandat.

Car la Constitution de la RDC stipule que le président de la République est élu pour un mandat une fois renouvelable.

En créant l’Union sacrée pour la Nation, Félix Tshisekedi a damé pions à Joseph Kabila et renversé la majorité qui jadis acquise à l’ancien chef de l’Etat et qui lui donnait plus des manoeuvres dans la sphère politique du régime Tshisekedi.

Dans ce contexte préélectoral, l’on connaît déjà les grands opposants qui peuvent rivaliser le Président de la République, à savoir Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière présidentielle de 2018 qui jusqu’à présent continue de clamer sa victoire, Augustin Matata Ponyo, ancien premier ministre considéré comme un de meilleurs gestionnaires, bien que l’affaire de détournement des fonds du parc agro industriel lui colle dessus la peau
Moïse Katumbi, le puissant homme d’affaires, ancien gouverneur du Katanga et président de « Ensemble », et Delly Sessanga pour ne citer que ces quatre là.
Certaines sources soutiennent que, nombreux dans l’entourage du chef de l’Etat ne jouent pas le franc jeu vis- à- vis du chef.

Selon le journaliste d’investigation Milles Tshibangu, Tshisekedi compte autant de détracteurs non seulement au sein de l’opposition, mais aussi au sein de l’Union sacrée, sa famille politique, et même aussi au sein de son propre parti politique, de son cabinet, du gouvernement et de deux chambres du Parlement.

Milles Tshibangu, dans une vidéo enregistrée en date de samedi 10 juin depuis les États-Unis, soutient qu’ il y aurait des personnalités en contact avec certaines puissance s étrangères aui visent « éliminer » physiquement Félix Tshisekedi le cas échéant ou l’affaiblir politiquement.

Ce qui est sûr, Félix Tshisekedi n’est pas naïf pour ne pas comprendre que dans le lot de ceux à qui il a ouvert les portes pour adhérer à sa plate-forme Union Sacrée, il n’y a pas que ceux qui l’aiment. Beaucoup sont venus pour se securiser car être dans le régime, s’en est un secret pour personne, est une façon de se mettre à l’abri de certaines tracasseries qui peuvent conduire à la prison quand on a géré sous un autre régime.

 

Beni Tabi

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