À Kinshasa, la rencontre entre Félix Tshisekedi président de la RDC et son homologue Paul Kagame qui a par ailleurs nié tout crime commis par son pays à l’est de la RDC, est diversement interprétée par toute la classe politique, de l’opposition en passant par la société civile jusqu’à la majorité présidentielle.
Une opinion pense que les troupes étrangères, Rwandaises en l’occurrence, ne peuvent pas au même moment, être juges et parties dans la pacification de l’Est de la RDC, ayant été impliquées dans les massacres qui s’apparente à un génocide.
Se confiant à la rédaction de 24 News ce mardi, le député national André Léon Tumba Mukendi se montre encore très optimiste quant à ce et appelle l’opinion nationale à se défaire des “stigmates” d’autres fois.
«Nous avons l’obligation de soutenir nos FARDC comme le go est déjà donné par le président de la République et relayé par le chef du gouvernement, et faire ensuite confiance à toute démarche entreprise par la haute hiérarchie qui est à la recherche de la paix avec plusieurs options sur sa table», a déclaré l’élu de Miabi.
« Pour ma part, je reste convaincu que le rôle à jouer par ces troupes, sera déterminé, orienté et encadré par notre gouvernement, mieux le chef de l’État. Pas de panique à ce niveau,», précise André Léon Tumba Mukendi qui dit comprendre la plaie béante causée par les forces natives qui opèrent à l’Est de la RDC avec une complicité soupçonnée des dirigeants Rwandais.
S’agissant de la revisitation des contrats miniers annoncés par le chef de l’État, le député UDPS André Léon Tumba Mukendi se félicite que “son combat quotidien soit couronné » par la décision du président de la République qui, dès son séjour au Lualaba, a annoncé la revisitation des contrats miniers qui devraient désormais se baser sur le principe de “gagnat-gagant”
«Je suis le plus heureux ce jour de voir que notre travail est suivi à la loupe par le garant de la nation dont la volonté politique pour changer ce pays, ne fait l’ombre d’aucun doute; cette revisitation des contrats miniers, aidera le pays à renflouer les caisses de l’État et les paisibles citoyens travaillant dans les carrés miniers à s’émanciper totalement du joug des investisseurs comme cela est le cas chez moi à Miabi avec la société SACIM. L’heure du changement a donc déjà sonné», lance l’élu du peuple.
Pour rappel, le président de la République a annoncé sa volonté de revisiter les contrats miniers avec les chinois implantés dans le Lualaba et autres investisseurs qu’il a rencontrés lors de son séjour dans le haut katanga.
Faustin Kalenga
