La rencontre de ce jeudi 18 novembre entre le chef de l’État Félix Tshisekedi et les élus de l’Est de la République a été non seulement symbolique sur l’évaluation de l’état de siège mais aussi, un moment de vérité en face, rapporte à 24 News agency, le député national Gratien Iracan.
«Nous avions été très direct et clairs avec le chef de l’État qui a répondu positivement à nos recommandations. Il doit être entendu que les députés de l’ Est ne sont pas contre l’état de siège mais contre ses animateurs et sa faisabilité», a déclaré l’élu de l’Ituri.
Gratien Iracan de saint Nicolas a par ailleurs rapporté l’entretien avec Félix Tshisekedi se voulait un moment de concession de part et d’autre dans le but d’obtenir un seul résultat attendu par les populations de l’Ituri et du Nord-Kivu.
«Le président de la République nous a recommandé d’avoir une attitude positive», car ajoute-t-il, « l’état de siège est une expérience douloureuse que nous devons supporter jusqu’à obtenir le résultat final», explique l’élu de l’Ituri.
Il a été convenu par les parties en face que le grand obstacle auquel l’État fait c’est «la complicité interne au sein de l’armée», a reconnu le président de la République affirme Gratien Iracan. «Tout sera mis en œuvre pour dénicher tous les tireurs des ficelles où qu’ils se trouvent», a-t-il renchérit.
À noter que cette rencontre entre les élus de l’Est et le président de la République, intervient au lendemain de la douzième prorogation de l’état de siège sur fond de crise à l’assemblée nationale .
Il faut noter que les élus du coin ont depuis près de deux mois décidé de ne plus prendre part aux plénières devant statuer sur la prorogation de l’état de siège.
Il faut rappeler que le chef de l’État a dans son speech, sollicité l’appui des députés du Nord-Kivu et ceux de l’Ituri pour la pacification de l’Est à travers l’instauration de l’état de siège.
Faustin Kalenga