Le monde célèbre le 28 septembre de chaque année la journée mondiale pour le droit à l’avortement sécurisé/médicalisé.
La République Démocratique reconnaît l’avortement dans certaines conditions comme un droit humain des femmes qui peuvent user de cette prérogative sans restriction ni crainte de quelconque poursuite judiciaire.
Selon l’article 14 de l’accord international du protocole de Maputo, toute femme a droit de jouir à un avortement sécurisé ou médicalisé dans le cas d’inceste ou lorsque la grossesse dérange à la santé mentale de la femme.
Article 14 : Santé et droits reproductifs. C’est ici que les nations ont mis l’accent sur le droit à l’avortement.
A l’Alinéa 2(c) de l’Article 14, le Protocole de Maputo engage les États partis à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé , en cas d’agression sexuelle , de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la porteuse.
Adopté le 11 juillet 2003 par la charte africaine des droits de l’homme et des peuples à Maputo, au Mozambique, le 11 juillet 2003, Le protocole de Maputo est entré en application le 25 novembre 2005, à la suite de sa ratification par les 15 États membres de l’Union africaine requis.
Sur les 54 États membres que comptait l’Union africaine, en 2010, 49 ont signé le Protocole et 37 l’ont ratifié et déposé.
Notons que c’est depuis le 9 juin 2008 que la RDC a signé son adhésion conformément aux articles 213 et 214 de la constitution.
Yvette Ditshima