Cela fait plusieurs jours qu’un centre hospitalier servant de soins médicaux à une grande partie de la population de la Tshangu et plus précisément les veuves de la commune de Masina, a été quasi abandonné à cause du manque de matériels suffisants pour la prise en charge des personnes vulnérables et autres catégories des nécessiteux.

À la suite d’un cri d’alarme lancé aux personnes de bonne volonté à travers non seulement les réseaux sociaux et autres voies de communication, Princesse Dominique Munongo députée nationale de lubudi dans le grand Katanga s’est mise à l’œuvre ce weekend à la grande surprise des habitants de ce coin de la capitale pour dit-elle, consoler tant soit peu cette population très loin de sa base électorale.

« Nous avions été humblement contactés et aussi informés par nos services sur l’état piteux et le cri d’alarme du centre hospitalier UDK Masina qui soigne bon nombre de gens de ce coin de la ville et sommes venus avec nos moyens très limités apporter notre pierre à l’édifice avec une contribution des médicaments et quelques pièces d’entretien afin que nos mamans, nos sœurs veuves se sentent à l’aise dans un endroit viable et sain», explique L’élue de Lubudi à 24 News.

La Coordonnatrice nationale de la dynamique des Femmes pour le changement DFC reconnaît avoir agi en vertu du mandat national que lui confère son statut de députée nationale et surtout au nom du patriotisme et de l’écoute active au cri des personnes en danger même en dehors de sa circonscription électorale.

Les veuves bénéficiaires de ce don minime soit-il, affirment avoir utilisé plusieurs canaux de communication à travers des médias pour atteindre les autorités compétentes et autres élus de la capitale mais sans succès. Se disant par ailleurs étonnées par le secours de Dominique Munongo, élue loin de Kinshasa, elles n’ont eu que “merci” pour exprimer leur gratitude à l’endroit de leur bienfaitrice.

Rappelons que le centre ensemble UDK Masina est implanté depuis plusieurs années à Kinshasa et s’occupe pour la plupart de cas des veuves et autres cas des délaissés à des prix révolutionnaires dans une ville où, se faire soigner convenablement est exclusivement réservé à une catégorie de personnes.

Faustin Kalenga

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