Kinshasa accueille la 8e session ordinaire de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique Centrale ( ARTAC). Cette rencontre de haut niveau qui se tient à l’hotel Rotana de Kinshasa, à été ouverte ce jeudi 21 juin par le ministre congolais du PTNTIC Augustin Kibassa Maliba.

Pendant 3 jours, les participants venus de divers pays de la sous-région et d’ailleurs vont réfléchir sur les grandes questions qui touchent à ce secteur vital qui reste incontournable dans le contexte de la mondialisation et du numérique.

Dans son mot de circonstance, Christian Katende, président de l’ARPTC, a commencé par souhaiter la chaleureuse bienvenue aux participants à la 8e session de l’Assemblée ordinaire des régulateurs des communications de l’Afrique Centrale, avant de saluer la volonté du Chef de l’Etat de faire de la communication un levier de la bonne gouvernance en RDC.

Notre Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est résolu à faire du numérique un levier d’intégration de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. C’est de cette volonté que nous tirons notre enthousiasme à accueillir cette 8e session ordinnaire de l’ARTAC qui parlera du mieux de notre population et de nos économies par le numérique » a déclaré Christian Katende.

Le numéro 1 de l’ARPTC a par ailleurs salué la présence de plusieurs personnalités venues de divers pays, dont la participation donne encore du tonus à cette session de l’ARTAC. Parmi les personnalités présentes, l’on peut citer le coordonnateur régional de l’EUT de l’Affique Centrale de Madagascar, Monsieur Jean-Jacques Massima,  » sa présence témoigne de l’engagement et de l’accompagnement de l’EUT dans la mise en oeuvre de recommandations et résolutions des pays membres de l’ARTAC auront produits dans le but de développer notre secteur de télécommunications  » a déclaré le Président de l’ARPTC qui assume la vice-présidence de l’ARTAC.

Selon Christian Katende, cette 8e session ordinaire de l’ARTAC est spéciale car au delà des matières qui feront l’objet des travaux de réflexion à adopter, elle sera centrée sur deux thèmes intéressants à savoir : l’autonomisation des agences de régulation de télécommunications et la régulation des télécoms face aux mutations de l’écosystème.

De sa part, Louis – Marc Sakala , le président Exécutif de l’ARTAC, a salué la tenue de cette session et remercié les autorités avant de mentionner l’importance de ces deux jours d’ateliers.

l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique centrale ARTAC en sigle s’est fixé des priorités pour les années 2022-2023 en vu d’une harmonisation de ses outils ainsi qu’une collaboration fructueuse et mutuelle bénéfique entre les institutions de régulation afin de contribuer à la réalisation de marché commun africain de la sous-région. Dans cette perspective, elle a décidé à Brazzaville en mai 2022 puis en décembre de la même année au Gabon lors de la 7e session ordinaire, de trouver un nouveau paradigme de cooperation et adoption des meilleures pratiques au profit de télécommunications en Afrique centrale. C’est donc à l’occasion de cette 8e session de l’ARTAC que nous tenons ici à Kinshasa qu’il sera nécessaire de réunir les ingrédients essentiels d’autonomisation de nos autorités de régulation face aux mutations de l’écosystème conformément à la mise en oeuvre du plan d’action 2022-2023 et aux éventuelles perspectives » .

Quant au Directeur général de l’autorité de régulation de télécommunications,
et poste de Sénégal, il a justifié sa participation à cette session par le souci de partager son expérience dans ce secteur.

Devant cette Auguste Assemblée, les premiers mots qui viennent à l’esprit sont des mots de remerciements adressés aux autorités de la République démocratique du Congo, au premier rang son Excellence Félix Tshisekedi Président de la République et à l’ensemble de son gouvernement. Je voudrais lui transmettre les salutations chaleureuses de son frère, Son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal. Permettez-moi de confondre dans ces remerciements le Président de l’ARPTC et l’ensemble des collaborateurs notamment madame la vice présidente Lydie Omanga pour la qualité de l’accueil et toutes les facilités mises à notre disposition depuis que nous sommes arrivées à Kinshasa » a t-il déclaré devant les participants et de poursuivre :

Le motif profond de ma présence parmi vous c’est de partager mon expérience aussi gouvernementale que dans la régulation sur la pertinente thématique de l’autonomisation des autorités de régulation dans le contexte actuel. Le dit contexte est marqué par plusieurs mutations qui commande inévitablement un changement de paradigme pourquoi pas de gouvernance dans notre noble mission qui est la régulation ». a-t-il ajouté.

Le secteur de télécommunications occupant une place centrale dans le programme du gouvernement congolais , le ministre du PTNTIC Augustin Kibassa Maliba l’a souligné dans son mot d’ouverture de la 8e session ordinaire de l’ARTAC.

C’est pour moi un grand plaisir et honneur de prendre parole ce jour à l’occasion de la 8e session de l’ARTAC 3 mois après la tenue à Kinshasa de la 12e Assemblée générale des régulateurs des communications de l’Afrique australe. Ceci traduit la ferme volonté et engagement de gouvernement Sama Lukonde à travers le ministère de Poste télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication de matérialiser la vision du Président de la République Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de faire de ce secteur un levier de bonne gouvernance et de développement socioéconomique de notre pays « .

La 8e sessions ordinaire de l’ARTAC qui se tiendra pendant deux jours, soit du 22 au 23 juin, est un cadre d’échange par les ateliers avec pour objectif de fournir des connaissances sur les aspects clés de la technologie 5G et du spectre de fréquences 5G tout en discutant sur les défis liés au spectres , aux politiques, du rôle du gouvernement et des autorités de régulation. Une opportunité pour les participants de partager les bonnes pratiques sur la mise en œuvre de la neutralité technologique et la tarification du Spectre.

Notons que l’assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale a été mise en place le 15 juin 2004 pa la décision de l’assemblée plénière de la conférence des postes et des télécommunications de l’Afrique centrale qui compte à ce jour 8 pays à savoir :
Le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la RCA, la RDC, le Tchad.

 

Sarah Kayeye

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