Réunis à Nairobi pour discuter de la situation à l’Est de la RDC, les chefs d’État des pays de la communauté de l’Afrique de l’Est, avaient décidé l’envoi en République démocratique du Congo d’une force multinationale à déployer à l’Est du pays. Objectif étant de lutter contre les groupes armés dont le M23 qu’affrontent les FARDC depuis le 22 juin 2022.

Pour beaucoup, la République démocratique du Congo en acceptant sur son territoire une énième force militaire est en train de commettre une unième erreur. Depuis le début de cette situation qui a commencé bien entendu avec cette coalition AFDL qui a renversé le Maréchal Mobutu en 1997, puis la rébellion qui s’était déclarée, juste une année après la prise du pouvoir par M’Zee Laurent Désiré, la partie Est de la RDC est une zone où la paix est un concept du passé.

En réponse à cette rébellion, que l’ancien chef rebelle devenu Président de la République, M’Zee comme l’appelaient les congolais, avait fait appel à certains pays pour combattre ce qui était qualifié d’agression rwandaise.

Parmi les troupes qui sont venues appuyer les FARDC, l’on peut citer la Tanzanie, la Namibie, le Zimbabwe……la suite est connue. Malgré cette forte présence militaire, la situation ne s’est pas améliorée. Beaucoup parmi les militaires affectés dans cette mission, se sont lancés dans d’autres transactions oubliant même l’essentiel de leur mission.

Dans un pays où coule le lait et le miel, il faut toujours réfléchir deux fois avant d’inviter une troupe étrangère.

 » la solution n’est autre que de doter les Forces armées de la RDC par les moyens nécessaires car elles sont bel et bien aptes à imposer la paix que toute autre armée étrangère » , déclare un officier militaire.

 

La rédaction

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