Les cadres du Front Commun pour le Congo ont rencontré ce dimanche 07 septembre à Kinshasa la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU en mission en RDC depuis le jeudi 04 septembre. Au centre de leurs discussions, le processus électoral qui prévoit la tenue des scrutins, présidentiel couplé au deux législative en un seul jour soit au 12 décembre 2018. Conduite par le Directeur de cabinet du chef de l’Etat, le professeur Néhémie Mwilanya, la famille politique du chef de l’Etat a exprimé à la délégation onusienne son envie d’aller aux élections au 23 décembre.

‘’ Nous leur avons dit l’envie du Front Commun pour le Congo  de jouer, c’est à dire d’aller aux élections parce que le FCC est un regroupement d’abord à caractère électoral, une plateforme électorale. Nous avons connu un processus de préparation aux élections. La deuxième chose qui avait été dite au Conseil de Sécurité est que nous penson que nous avons suffisamment dialoguer dans ce pays nous avons trouver le consensus sur des questions essentielles qui pouvaient permettre l’organisation des élections’’ a déclaré le professeur Néhémie Mwilanya à la presse.

Dans un contexte où tous attendons la tenue des élections au 23 décembre, il est cependant important de souligner que la machine à voter ne fait pas le consensus. L’opposition qui continue à rejeter, exprimant sa crainte de voir cette technologie contribuer à la fraude en faveur du pouvoir en place. Pour le FCC, le rejet de la machine à voter est une alibie pour éviter la tenue des élections.

‘’ La machine à voter c’est une question technique. Nous avons la Ceni qui est le pouvoir organisateur des élections. Ce pouvoir est tiré de la constitution et nous devons faire confiance à la Ceni. Toutes les parties prenantes aux différents dialogues à savoir celui de la Cité de UA  et du Centre inter diocésain ont accepté le rôle constitutionnelle de de la Ceni. Donc nous n’avons pas un avis particulier à donner sur la machine à voter sauf que nous constatons que depuis qu’on parle d’elle on ne nous dit pas concrètement qu’est ce qu’on reproche à la machine à voter. Donc nous commençons à nous convaincre qu’il y a une équipe qui ne veut pas jouer’’ martèle le chef de cabinet du Président de la République.

La République Démocratique du Congo insiste sur sa souveraineté. La prise en charge totale du processus électoral en cours est justement une manifestation de cette volonté qui par ailleurs a été une fois de plus rappelée à la délégation du Conseil de Sécurité lors des discussions.

‘’ Nous avons demandé au conseil de sécurité de prendre en compte dans le respect de la souveraineté de notre pays de prendre en compte tous les sacrifices consentis par le président de la République de stabiliser ce pays, pour démocratiser ce pays et finalement  lui offrir cette chance d’aller vers les troisième élections libres et véritablement pluraliste et lui permettre de poursuivre son élan reconstruction et de modernisation’’ a dit Néhémie Mwilanya.

Le Médiacrate

 

By 24news

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