La question des embouteillages dans la ville province de Kinshasa reste une préoccupation pour non seulement les usagers de la route, aussi pour les autorités, commençant par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. L’on se souviendra de la mesure prise par le président de la République  lors d’un conseil des ministres, où le numéro 1 du pays a exprimé son ras-le-bol sur cette question.

Félix Tshisekedi avait demandé à ce que les éléments des Forces armées puissent, à côté de la police de circulation routière, travailler pour réguler la circulation.

Quelques semaines après cette décision, force est de constater que rien n’a changé. Bon nombre des policiers commis à la circulation routière sont restés égaux à eux-mêmes.

Ils sont créateurs d’infractions pour facturer selon leurs imaginations et empocher de l’argent. Les témoignages de plus en plus nombreux à l’encontre de ces agents ne sont nullement de nature à honorer leur travail avec les infractions imaginaires.

 » je suis arrêté pour soit disant cette infraction. Stationnement sur un arrêt interdit avec lampe continuelle », c’est l’infraction qui a conduit Freddy Mabulukisi, un chauffeur de véhicule personnel au camp lufungola pour en fin payer 80 mille francs congolais.

Si la circulation est un peu fluide ces derniers jours dans la capitale congolaise, c’est justement à cause de contrôle des vignettes 2020 qui a débuté le mercredi 18 mai et qui pourra prendre encore quelques jours, selon les sources de l’hôtel de ville de Kinshasa.

Pourquoi, cette décision du Chef de l’État de voir les éléments des Forces armées intervenir dans la régulation de la circulation n’est toujours pas été exécutée ? C’est la question que se posent autant des kinois qui par ailleurs, estiment que l’on doit penser à des solutions plus pérennes afin, de sortir la population de cette situation qui aussi n’honore pas le pays.

 

La rédaction

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