L’insécurité dans la ville-province de Kinshasa reste un réel casse-tête pour les habitants de la capitale. Les bandits, communément appelés Kuluna, sèment terreur et désolation dans cette ville de plus de 15 millions d’habitants. Une situation qui ne permet pas aux autorités de dormir en paix, étant donné que la sécurité des personnes et de leurs biens est une des prérogatives de l’État, particulièrement du ministère de l’Intérieur.

Abordant la question jeudi 12 décembre lors d’un briefing organisé par le ministre de la Communication et des Médias, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières a souligné l’attention que le chef de l’État accorde à ce phénomène, tout en mentionnant le travail sur le terrain qui donne déjà des résultats escomptés.

Jacquemin Shabani Lukoo est revenu sur l’opération Ndobo, qui consiste à traquer ces malfrats. Lors de son tout premier jour, cette opération a permis l’arrestation de 784 présumés bandits urbains (Kuluna).

« 784 personnes ont été prises dans le filet en une seule nuit. Elles sont en procédure d’être déférées devant leurs juges naturels », a déclaré le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières.

Ces bandits, qui sont en train d’être jugés en procédure d’urgence, subiront la rigueur de la loi, et même la peine capitale pour ceux qui seront reconnus coupables. De nombreux Congolais espèrent que les autorités ne baisseront pas la garde face à ces bandits qui ont plongé la ville de Kinshasa dans une insécurité profonde.

Ce phénomène dit Kuluna n’est pas nouveau à Kinshasa. Dans le passé, sous Joseph Kabila, la montée de ce fléau a inquiété les autorités et la population kinoise. Les victimes étaient comptées par milliers, ce qui a poussé la police nationale à monter l’opération Likofi, dirigée par le Général Kanyama, une des meilleures opérations qui a pu maîtriser ces bandits et ramener la paix.

Rappelons tout de même que l’opération Likofi a fait face aux attaques et condamnations de plusieurs organisations de droits de l’homme, une des raisons qui ont justifié sa suspension.

Amboka Mokoko Jacques

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