L’intervention de Clovis Mutsuva au perchoir de l’Assemblée nationale samedi 7 décembre, a marqué les esprits. Ce jeune homme, originaire de Beni dans la province du Nord-Kivu, a su saisir une opportunité unique pour faire entendre une voix souvent étouffée. Sans mandat ni invitation officielle, il a pris la parole avec une audace remarquable, révélant des vérités qui méritent d’être mises en lumière.
Clovis Mutsuva ne s’est pas contenté de faire un discours conventionnel. Il a dénoncé avec force « l’emprisonnement injuste » de compatriotes courageux, tels que le député provincial Alain Siwako, Jean-Paul Ngahangondi, ainsi que les activistes Fiston Isambiro, Mwamissyo King et Delcat Idengo. Ces voix, qui ont osé critiquer l’échec de l’état de siège, sont aujourd’hui réduites au silence. En mettant en avant leur situation, Clovis Mutsuva a non seulement plaidé pour leur libération, mais il a également rappelé l’importance de la justice et de la vérité dans une démocratie.
Sans hésitation, Clovis Mutsuva a interpellé ses collègues députés, leur rappelant que la population de Beni mérite d’être traitée avec la même considération que tous les autres Congolais. Il a souligné que les crimes perpétrés à Beni ne doivent plus être banalisés. Sa déclaration est un appel poignant à la responsabilité de l’État : la protection des citoyens congolais, en particulier ceux de Beni, doit être une priorité.
En résumé, Clovis Mutsuva a su porter un message qui résonne au-delà des clivages politiques. Son intervention est le reflet d’une quête de justice équitable pour tous, sans distinction. Ce moment fort à l’Assemblée nationale rappelle que le courage et la détermination peuvent éclairer le chemin vers un avenir meilleur, où chaque voix compte et où l’humanité prime sur la politique.
La prise de parole de Clovis Mutsuva est une invitation à la réflexion pour tous les Congolais, un appel à l’unité et à la dignité qui transcende les différences. Dans un contexte souvent difficile, son message résonne comme un espoir pour un Congo où chaque citoyen mérite d’être entendu et protégé.
Gires Kasongo