Bien qu’il ne se soit pas encore prononcé officiellement, Félix Tshisekedi ne cache pas ses ambitions de demander la confiance des congolais pour un second mandat à la magistrature suprême. Le Chef de l’Etat sortant fera face aux opposants qui comme dans le passé, pourront affronter le candidat du pouvoir en ordre dispersé, à moins qu’ils en décident autrement avant le lancement de la campagne programmée deux semaines avant le scrutin.

Tshisekedi va soutenir son bilan avec des réalisations concrètes dont la gratuité de l’enseignement, quelques infrastructures. Il est appelé à mettre en place une équipe solide capable de faire valoir les acquis de l’actuel régime afin d’obtenir un second et dernier mandat pour le successeur de Joséph Kabila.

Dans cette bataille, il faut un vrai chevronné, qui doit avoir un atout dans l’expression, qui maîtrise l’homme et son programme précèdant et le degré de réalisation dudit programme avant de s’approprier le programme à présenter pour le prochain mandat. Il faudra aussi un nom qui entretient de bonnes relations non seulement avec le Chef, mais aussi son épouse qui reste sa première conseillère.

Lors de la présidentielle de 2018, Tshisekedi avait fait de son allié Vital Kamerhe, son directeur de campagne. Une campagne qui s’est déroulée avec les moyens de bord car en réalité, le Cach, Cap pour le Changement, la plateforme créée par les deux leaders à savoir Félix Tshisekedi, président de l’Union pour la Démocratie et le progrès social, et Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation congolaise n’avait pas assez des moyens comparée à Emmanuel Shadary, dauphin du président sortant ou encore Martin Fayulu, soutenu par d’autres leaders de l’opposition dont Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba.

Directeur de campagne, Vital Kamerhe a travaillé plutôt avec les deux couples à savoir le couple Tshisekedi et son couple. Les 4 étaient au coeur des stratégies avant d’associer les autres pour cette campagne qui a connu des hauts et des bas, et dont les résultats ont conduit à l’avènement du fils d’Etienne Tshisekedi à la magistrature suprême.

À mois de 4 mois de ce grand rendez-vous, alors que les regroupements politiques se mobilisent pour investir leurs représentants, ceux de l’Union Sacré ne jurent que par Félix Tshisekedi. Si tous savent que l’actuel Chef de l’Etat va se représenter pour sa propre succession, l’on ignore néanmoins le nom de la personne qui va conduire la campagne de Fatshi, à savoir son directeur,de campagne, le travail qu’a accompli Vital Kamerhe en 2018. Tshisekedi qui s’est dit favorable à la candidature d’une femme pour lui succéder, ne serait pas non plus opposé à une femme pour diriger sa campagne électorale en décembre prochain.

 » Ça peut être un homme, ou une femme, ce n’est pas exclu. Si le Chef choisira une femme, je présume qu’elle doit être une avec une maîtrise de champs oratoire, chevronnée, intelligente qui doit maîtriser le programme que le Chef va présenter au peuple, et qui n’a pas été loin du Chef au cours de ce premier mandat finissant « , nous a lancé comme une blague un des carrés du président de la République qui conclut :

 » Elle peut venir de l’UDPS, du MLC, de l’AFDC-A ou peut-être pas aussi du milieu politique. Moi, ça m’étonnerait pas qu’elle soit un fruit de l’UNC de Vital Kamerhe « .

Avoir été près du Chef de l’Etat au cours de son premier mandat finissant, maîtriser le programme de campagne du Chef, intelligence et un art oratoire qui forcent l’admiration, certes que ce n’est pas une déclaration du Président de la République mais qui ne nous empêche tout de même pas, de peser à tant des femmes qui travaillent à côté du Chef de l’Etat, parmi lesquelles Nicole Bwatsha.

Jacques Amboka

 

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