La République démocratique du Congo se prépare pour son quatrième cycle électoral. Les élections en RDC ont toujours été un rendez-vous précédé de plusieurs tractations avec des positions diamétralement opposées entre le pouvoir, l’opposition, la société civile et le pouvoir organisateur à savoir la Commission électorale nationale indépendante.

Prévu le 20 décembre pour élection présidentielles, législatives et communales, alors que la centrale électorale se dit être prête, certains parlent encore de dialogue pouvant, selon eux, permettre des élections inclusives, transparentes et démocratiques.

D’autres, notamment Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, président de l’ECIDé a tout simplement suspendu sa participation et de son parti posant comme conditions l’audit du fichier électoral.

À moins de 5 mois de la tenue des élections, va t-on encore penser à organiser le dialogue ?

La question a donc trouvé réponse au cours de cet exercice de redevabilité, le briefing, organisé ce lundi 28 août par le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya qui était entouré de son collègue des finances Nicolas Kazadi et André Waleso, Directeur adjoint de cabinet du Chef de l’Etat.

 » Le seul dialogue en vue, c’est celui du 20 décembre dans les urnes » à déclaré Patrick Muyaya qui a souligné combien la CENI est déjà prête pour ce rendez-vous, alors que c’est plutôt les partis politiques qui traînent encore pied.

Ainsi donc, à en croire le porte-parole du gouvernement, le dialogue auquel tous devraient s’attendre et celui des urnes le 20 décembre prochain.

Cependant, Patrick Muyaya a par ailleurs noté que selon son collègue de l’interieur, les élections communales pourraient ne pas avoir lieu car, le patron de la sécurité , le VPM Péter Kazadi a saisi le Conseil des ministres pour exprimer ses reserves dans le contexte où dans certains coins du pays, les conflits coutumiers affectent la sécurité.

À comprendre les propos de Patrick Muyaya, effectivement il y aura le dialogue mais dans les urnes. Et ceux qui doivent participer à ce dialogue sont justement ceux qui se préparent pour les scrutins.

 

Jacques Amboka

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous