Des opposants politiques congolais ont formulé des critiques acerbes contre le régime en place en RDC après le discours de Félix Tshisekedi sur l’état de la nation, prononcé le mercredi 11 décembre dernier.

Au sein de la coalition Lamuka, on estime que le chef de l’État est déconnecté de la réalité du pays, après qu’il a peint un tableau élogieux de ses réalisations au cours des six dernières années.

Par exemple, le président de la République a vanté sa politique en faveur de la diversification socio-économique et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Il a également rappelé les nombreux efforts consentis dans plusieurs secteurs clés de la vie nationale.

En réaction, Prince Epenge avance que Félix Tshisekedi a présenté une RDC inexistante, alors que le peuple croupit toujours dans la misère et continue de faire face à la pauvreté, au chômage, au sous-emploi et à une insécurité grandissante.

L’opposant soutient que, depuis l’arrivée de l’UDPS au pouvoir, seule la vie du chef de l’État et de son entourage a pu être améliorée.

« Félix Tshisekedi vit dans un pays imaginaire, probablement dans son Allemagne d’Afrique. Le peuple, lui, a demeuré pendant six ans dans la pauvreté, le chômage, la corruption, les mensonges d’État, le détournement et l’insécurité. Il n’y a eu que l’amélioration de la vie de Félix et de son entourage », a-t-il réagi mercredi dans une interview à Top Congo.

Alors que Félix Tshisekedi a rappelé que la RDC était un « immense chantier et un pays en mouvement, qui construit un avenir radieux », le porte-parole de Lamuka rétorque qu’il s’agit plutôt d’un « chantier où le maître d’ouvrage détourne du matériel de construction en permanence », faisant allusion au successeur de Kabila.

Concernant le projet de changement de la constitution, si le président de la République a appelé la nation à réfléchir sur des réformes nécessaires, le proche de Fayulu a tranché : « Le peuple a le droit de réfléchir et a déjà réfléchi : c’est Félix Tshisekedi qu’il faut changer, pas la constitution », a conclu Prince Epenge.

Jean Ngaviro

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