Le ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central traverse des jours sombres après qu’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux le montre ordonnant à son cameraman de passer à tabac un habitant du village Kilawu, dans le territoire de Mbanza-Ngungu, au Kongo Central.
Le vendredi 13 décembre, il a été révoqué par le gouverneur Grâce Bilolo, qui lui reproche des « actes de violation des droits humains, en particulier le traitement dégradant et la torture infligée à un compatriote ».
Le même jour, la Cour de cassation a saisi le dossier et lancé un mandat d’arrêt contre Mamvidila Ndomanuel Constant. Le samedi 14 décembre, il a été auditionné au parquet de la même Cour avant d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Ce lundi 16 décembre, selon des informations judiciaires, l’incriminé sera jugé dans un procès en flagrance dans la même affaire. Les événements se précipitent pour l’ex-ministre provincial, et sa chute semble désormais inévitable.
Pour rappel, après la publication de la vidéo impliquant l’ex-ministre Mamvidila Ndomanuel Constant dans la torture d’un citoyen, l’opinion publique a exprimé son indignation, dénoncé l’abus de pouvoir et interpellé les autorités judiciaires, notamment le ministre de la Justice.
Selon des informations parvenues à 24 News Agency, la victime avait été fouettée après avoir été accusée de manque de respect envers le ministre alors que ce dernier était dans la région pour statuer sur un conflit relatif à la vente de terres ancestrales. Depuis, cette affaire cause de sérieux ennuis à Mamvidila Ndomanuel.
Jean Ngaviro