Qualifié d’un forcing politique par un camp politique, l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la CENI continue à faire réagir.

Loin de faire l’unanimité depuis le concertations des confessions religieuses, le très contesté Denis Kadima a depuis samedi 16 octobre reçu le quitus de l’assemblée nationale à travers un vote à main levée pour diriger désormais la centrale électorale en attendant la lecture de l’ordonnance présidentielle de son investiture.

Selon Matthieu Kalele, cadre de la dynamique pour la vérité des urnes, cet entérinement contribuera à enfoncer le pays dans la crise.

«Ce qui s’est passé le samedi ne présage pas une bonne ambiance après les élections de 2023. L’UDPS, pour avoir soutenu la démocratie et combattu pour le progrès Social dans l’opposition, devrait prêcher par l’exemple et non être à la base du recul auquel le pays fait face», a déclaré Matthieu Kalele à 24 News dans une interview ce lundi 18 octobre.

Ce cadre de Lamuka qui dit ne pas avoir un conseil à donner au chef de l’État sur le dossier Kadima, reconnaît cependant que Félix Tshisekedi “ a le devoir de sauver l’image de son père et de son parti dans cette affaire” pour ne pas se faire complice de la mafia électorale qui semble se préparer.

À noter que Denis Kadima a été entériné samedi 16 octobre dernier dans un climat très tendu à l’assemblée nationale où les députés de deux camps opposés se sont livrés à une scène de bagarre sans précédent.

Le FCC comme le Camp Katumbi, ont dénoncé un passage en force et des pratiques de débauchage longtemps combattues à l’époque de Kabila.

Faustin Kalenga

 

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