Dans son point de presse tenu ce jeudi 1er février 2024, le président de l’Armée des Bâtisseurs Tshisekedistes (ABT), Fils Mukoko, a une fois de plus analysé les enjeux politiques et sécuritaires en République démocratique du Congo (RDC), avec un accent pointu sur le gouvernement Fatshi 2 qui pointe à l’horizon; les échauffourées de Kimpese causant les pertes en vies humaines; avant d’accorder une pensée pieuse à Étienne Tshisekedi.
En rapport avec les enjeux politiques, Fils Mukoko, un des jeunes influents de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ne calcule pas un gouvernement budgétivore et plaide pour un gouvernement Fatshi 2 composé de 30 membres maximum avec à sa tête un technocrate aux allures de Jules Alingete.
Choqué par les hurlements d’une poignée d’individus contre Vital Kamerhe, au palais du peuple, à l’ouverture de la session extraordinaire pour la 4e législature, Fils Mukoko condamne et signale que les instigateurs de cette réaction odieuse n’ont rien avoir avec l’UDPS. Reconnaissant, « Baba de la jeunesse congolaise » estime que Vital Kamerhe, au regard de tout ce qu’il a fait pour l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC depuis 2018, ne mérite pas ces hurlements.
Avant de boucler son point de presse, Fils Mukoko a présenté ses condoléances à toutes les familles éplorées à Kimpese, dans le Kongo-central, où il y a eu des pertes en vies humaines lors des échauffourées entre les policiers et la population, en début de semaine.
« J’invite le Ministre de l’intérieur Peter Kazadi à mieux faire son travail au lieu de se limiter dans des déclarations pour que tous ces dégâts ne reviennent plus… Les cas d’insécurité ne sont pas seulement à Kimpese, même ici à la capitale Kinshasa, les hors-la-loi traumatisent les paisibles citoyens. Le VPM de l’intérieur doit prendre ses responsabilités en main. », a déclaré Fils Mukoko.
Dans ce même contexte de page noire, Fils Mukoko a accordé, par ailleurs, une pensée pieuse à Étienne Tshisekedi, disparu il y a de cela 7 ans jour pour jour. En prosopopée, il demande à ce dernier d’influencer spirituellement le chef de l’État Félix Tshisekedi pour que son deuxième mandat touche à fond le problème social permettant au peuple de palper du doigt le progrès social.
Ben Christ Benge
