La cheffe de la mission onusienne en RDC a déclaré ce mercredi 2 septembre , au cours de la conférence de presse tenue en son siège à Kinshasa, que la Monusco n’est pas partie prenante pour l’amnistie et l’intégration des groupes armés dans les FARDC .
Leila Zerougui trouve que c’est impensable de récompenser des gens qui ont pris les armes contre leur pays et leurs populations.
« Moi, je passe mon temps pour dire, qu’il ne faut pas les intégrer dans l’armée. Même quand ils déposent les armes, il ne faut pas accepter l’amnistie. Il faut se battre pour que ces gens demandent pardon et rendent compte. Ça fait 20 ans que ces gens survivent parce que, ils sont récompensés. Il faut arrêter, l’Etat doit dire: vous avez pris les armes contre la République, vous n’avez rien à demander, vous demandez juste des excuses. On a été très clair que si le processus mène à l’intégration dans l’armée ou à discuter des grades, la MONUSCO n’est pas concernée par ça », a t-elle expliqué.
Pour la monusco, l’intégration des groupes armés au sein de l’armée n ‘a jamais été une solution depuis des années. Au contraire, c’est devenu un mode de promotion.
A propos de l’insécurité qui sévit ces dernières semaines à l ‘Est du pays, Leila Zerougui pense que les responsables de ces actes criminels doivent être traduits en justice. <<Ceux qui ont tué des enfants alors qu’ils passaient leur examen sont des criminels, des assassins qu’il faut identifier et traduire devant la justice pour répondre de leurs actes>>,a rappelé madame Leila.
Pour finir, elle a salué la reprise de contact avec la presse suspendue depuis la déclaration de la pandémie de covid-19 en Rdc .
Sylvie Ndaye
