Félix Tshisekedi est absent au pays depuis dimanche 07 avril dans la matinée. Une absence qui alimente la polémique dans les réseaux sociaux car, il n’est pas des habitudes du Président congolais de se déplacer sans que l’opinion n’en soit informée.
Le numéro 01 congolais, annoncé par erreur à Kigali par la RTBF qui a rapidement corrigé l’information, ne se trouve évidemment pas au pays de Kagame car non seulement n’avait pas été invité, mais aussi, Kigali, dans le contexte actuel doit être la dernière des destinations pour Félix Tshisekedi.
Où serait donc le commandant suprême des Forces armées de la RDC ? À l’étranger sans plus de précisions, selon le tweet de Tina Salama, la porte-parole du Président de la République, qui souligne que le chef de l’État est à l’étranger pour des urgences liées au pays.
Selon certaines sources, le Président de la République démocratique du Congo, serait à Bahamas, faux disent certains contacts de la présidence. Est-il à Paris ? En Belgique ? l’on ne peut, avec certitude y donner une réponse bien qu’une autre source dans l’entourage du chef ait évoqué, sous l’anonymat, il y a 2 jours un possible déplacement du chef de l’État pour espace Schengen dont la France, un séjour de 10 jours.
Quelles seraient les raisons pour un déplacement sans en informer à la population la destination ? Qui assure l’intérim du chef de l’État dans ce contexte où, celui reconnu par la constitution est le Président de la chambre haute qui malheureusement n’a pas encore été constituée ?
Quelles interrogations qui ne trouvent pas de réponses laissant ainsi les réseaux sociaux s’enflammer. « Nous sommes dans un contexte difficile, le chef de l’État est le garant des institutions, il veille à la stabilité du pays. Pour une raison ou une autre, il peut se déplacer sans alerter. Mais tout ce que nous devons retenir est qu’il n’y a personne qui porte sur ses épaules le poids de la situation du pays, plus que le Président de la République », a répondu un officier de l’armée avant de renchérir :
« C’est pour le bien de la nation quand il décide de se déplacer sans alerter. Il reviendra, inutile de polémiquer là-dessus. En plus, ça ne fait même pas 48 heures et vous commentez dans tous les sens », conclu ce haut gradé de l’armée congolaise.
La rédaction