La République démocratique du Congo n’a toujours pas le gouvernement issu des scrutins de décembre dernier. Trois mois après les élections qui ont eu lieu le 20 décembre 2023, et qui ont consacré la réélection de Félix Tshisekedi avec 73,34% suivi de son investiture le 24 janvier 2024, le pays ne connaît pas encore qui feront partie du premier gouvernement de la deuxième mandature de Tshisekedi. Le gouvernement Sama Lukonde continue à expédier les affaires courantes, une demarche soutenue par le Chef de l’Etat qui a décidé de continuer avec cette équipe pour éviter le vide en attendant la nomination du nouveau premier Ministre et son équipe.

On peut ainsi compter plus de deux mois depuis la prise du pouvoir par Félix Tshisekedi, et pour beaucoup, l’on traîne le pas quand on considère que, le defis à relèver surtout dans ce contexte sécuritaire tendu avec le Rwanda, l’urgence sans précipitation devrait être de mise.

Il est vrai que le travail de contentieux électoraux à la Cour constitutionnelle, une des étapes décisives pour identifier la majorité au Parlement, a pris du temps. Et le travail de l’informateur qui s’en est suivi a aussi, pris du temps.En ce jours, l’on devrait accélérer les choses, mettre les bouchées doubles pour qu’on arrive le plus vite à mettre en place la nouvelle équipe, qui selon bon nombre d’observateurs, ne devrait pas compter beaucoup des portefeuilles comme c’est le cas avec le gouvernement sortant. Malheureusement, ce voeu des observateurs n’est pas celui des acteurs politiques, les forces de l’Union sacrée de la nation, la plateforme qui a soutenu la candidature du chef de l’État, dont beaucoup estiment qi’il n’ya donc rien pour rien, ils seraient nombreux ceux-là qui veulent avoir une équipe de plus des portefeuilles afin qu’ils se retrouvent.

Selon le formateur, Augustin Kabuya, qui a déjà identifié la majorité et remis le rapport au Chef de l’Etat, la question de la taille du gouvernement a été un sujet au regard très attentionné de tous les acteurs politiques.Si l’on considère donc des urgences, sachant par ailleurs qu’un gouvernement intérimaire n’a pas la plénitude du pouvoir, et considérant par ailleurs que le temps n’est généralement pas notre allié, le Président de la République est appelé à pousser un peu plus fort pour qu’on ait le gouvernement dans un bref délai.

Jacques Amboka 

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