Tout est déjà claire pour définir les forces politiques en place après les scrutins du 20 décembre 2023, la validation et invalidation des résultats des législatives par la Cour Constitutionnelle. Ainsi, l’UDPS parti au pouvoir et sa mosaïque sont à la tête des forces politiques représentées au Parlement.
En deuxième position, vient l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe et ses alliés, suivie de AAAP avec en tête le premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde, juste avant l’AFDC-A de Modeste Bahati, alors que le MLC de Jean-Pierre Bemba est plus loin, soit à la 7e position.
Par cette configuration, Vital Kamerhe retrouve justement ce prestige comme le premier partenaire, celui qui a cru à Félix Tshisekedi dès le départ en 2018, alors que beaucoup étaient encore un peu dubitatif.
Vital Kamerhe pourrait ainsi retrouver le perchoir, ce poste clé du pouvoir qu’il a eu à diriger avec brio au début du premier mandat de Joseph Kabila qu’il n’a pas achevé car contraint à la démission à cause d’un mal entendu avec l’ancien Chef de l’État sur la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais sans l’autorisation du Parlement.
Le parti du chef de l’État et sa mosaïque compte définitivement 75 sièges après le verdict de la Cour Constitutionnelle, ce qui lui vaut logiquement la primature, l’UNC et ses alliés en compte 33, soit la deuxième force avec probabilité de diriger l’Assemblée nationale, le regroupement AAAP qui compte 32 sièges avec Sama Lukonde devrait prendre le Sénat alors que l’Afdc-A de Bahati compte 30 sièges et MLC de Bemba avec 23 sièges
Bolangi
