Presque 4 mois après l’investiture pour le second mandat de Félix Tshisekedi, le débat autour de la modification de la Constitution est lancé. Ce qui alimente évidemment les Salons politiques entre les pour et contre.

Ce débat est relancé lors de séjour du chef de l’État en Europe, répondant à une question dans un média étranger sur le retard enregistré dans la mise en place du nouveau gouvernement, le président de la République a justifié ce fait par entre autres, la Constitution qui rend lourd certaines mises en place.

Toutefois, sur la même question, Félix Tshisekedi devnat la diaspora a rétorqué disant  » Ne faites pas de moi un dictateur « . Au pays, les langues se delient sur cette question. À l’opposition comme au pouvoir, les avis sont évidemment partagés.

Pour Adolphe Muzito, ancien premier ministre et président du parti politique Nouvel Elan, la modification de la Constitution est nécessaire. Un avis qui n’est pas du tout partagé par Martin Fayulu son ancien allié qui par son communicateur Prince Epenge estime que le pays a d’autres priorités que celle de modifier la Constitution.

Pour d’autres qui sont dans la logique de la modification, ils estiment que la Constitution actuelle a été élaborée après la crise qui a débouché à la transition de 1+4. Par conséquent, ceux qui l’ont élaboré n’etaient pas les personnes indiquées car n’ayant pas été élues par le peuple. Pour d’autres encore, il faudra bien modifier, sans toucher à certains grands axes notamment le nombre et la durée du mandat présidentiel.

Cependant, le débat autour de cette question cruciale ne fait que commencer. Faudra t-il toucher quelques lignes de la Constitution ou tout changer ? L’avenir nous le dira.

Jacques Amboka 

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