Regroupés au sein d’une structure d’appui aux actions parlementaires des députés nationaux en général, quelques jeunes de Kinshasa dénoncent l’étouffement de l’expression de liberté au parlement acquis désormais à la cause des individus.
Dans une déclaration mardi 1 février 2022 , ces jeunes dénoncent “un parlement de mot d’ordre et non de liberté d’expression” et mettent en garde contre toute tentative visant à faire taire toutes les initiatives bonnes prises par leurs élus du peuple au bénéfice de la population dont ils sont représentants à l’Assemblée nationale.
«Nous saluons le sentiment patriotique qui anime aujourd’hui plusieurs élus de notre pays à travers les initiatives de contrôle parlementaire initiées , notamment la question liée au prélèvement de la taxe RAM et la gestion chaotique de l’Assemblée nationale sous la direction de Christophe Mbosso. Cette façon de faire, expose quelques uns d’entre eux notamment le député national Gratien Iracan qui fait depuis plusieurs jours l’objet des menaces de la part des inconnus à cause de sa bravoure et de sa détermination à combattre les anti-valeurs. Nous en appelons à la tolérance politique et la mise en place d’un jeu démocratique à la chambre basse et à ne pas étouffer la liberté d’expression au sein de notre parlement qui se veut temple de le démocratie», a déclaré Georges Kalongoshi, rapporteur de la structure.
Par ailleurs, ces jeunes qui continuent à exiger la suppression du RAM, encouragent notamment tous les élus qui selon eux , sont inscrits dans la logique de dénonciation des anti-valeurs qui s’orchestrent depuis belles lurettes à l’Assemblée nationale sous l’égide de Christophe Mboso et exigent la lumière soit faite sur toutes les accusations dont il est l’objet.
En outre , ces jeunes promettent de se mobiliser dans les jours à venir pour accompagner désormais toute initiative allant dans le sens d’un contrôle parlementaire pour l’intérêt supérieur de la Nation, ce , avant d’en appeler au chef de l’État ainsi qu’à d’autres services de sécurité de bien vouloir veiller sur la sécurité des élus nationaux, objets de plusieurs menaces à cause du travail qu’ils fournissent conformément aux prérogatives constitutionnelles leur reconnues.
À noter que Cette déclaration des jeunes intervient quelques heures après celle des députés révolutionnaires de l’Union sacrée qui ont dénoncé des initiatives individuelles et égoïstes de leurs collègues dans le but d’obtenir la destitution du bureau Mbosso.
Faustin Kalenga