La ministre de la fonction publique était sous les feux des projecteurs après son arrêté mettant en place les secrétaires généraux de l’administration publique. Un acte qui s’est retrouvé aussitôt après en pleine controverse. Au point que deux camps s’étaient formés respectivement la ministre de la Fonction publique et Eberande Kolongele directeur de cabinet adjoint du chef de l’État.
Celui-ci s’était fendu d’une lettre demandant simplement à la ministre de « rapporter » son arrêté à cause notamment du fait que le Chef de l’État avait interdit tout mouvement du personnel de l’administration publique jusqu’à nouvel ordre. Aussitôt après le dircaba du Chef de l’État s’est fait attaquer en règle par l’autre camp. Il lui est reproché essentiellement de donner des injonctions à un membre du gouvernement sans passer par le premier ministre.
Mais c’est justement la ministre Yollande Ebongo qui révèlera dans une lettre adressée au premier ministre en réaction à celle du dircaba que Sylvestre Ilunga avait reçu les deux protagonistes. Sauf que le ton de la lettre et même l’argumentaire de la ministre gênait le bon sens. Elle avait décidé d’en découdre avec le dircaba. Eberande avait-il agit seul?La suite va démontrer que la ministre de la fonction publique s’était trop avancée.
Au cours d’un deuxième entretien avec le premier ministre et le dircaba du chef de l’État, Ilunkamba a fait comprendre à la ministre qu’un courrier lui sera adressé afin qu’elle revienne sur son arrêté. Ce énième bras de fer au sommet de l’Etat est symptomatique du malaise qui perdure au sein de la coalition FCC-CACH.
DINA