Deux , trois jours avant, les pourparlers de Outenika conduits par le très charismatique président sud-africain ont échoué par l’absence brillante de Mzee Laurent Kabila, chef rebelle en position de force face au Maréchal Mobutu très affaibli par la maladie et les piètres résultats de ses soldats sur toutes les lignes au front.

Une humiliation pour cette icône , Nelson Mandela qui était dans tous ses états de constater que Laurent Désiré Kabila s’est joué de lui et a bafoué son leadership.

Mzee Laurent Désiré Kabila , n’avait donc aucun intérêt à se présenter à cette rencontre qui pouvait sauver le Maréchal et retarder sa marche sur Kinshasa la capitale du Zaïre.

 » Il serait piégé s’il se présentait à cette rencontre de dernière chance pour le régime du Maréchal  » disait Mwenza Kongolo, un des carrés de Mzee.

Cet échec de négociation sera ainsi la fin du Maréchal , dictateur qui aura dirigé le pays pendant 32 ans.

L’homme se retire de la capitale , dans son cortège pour gagner l’aéroport international de N’djili afin de prendre son avion pour Gbadolite.

Dans la matinée du 17 mai 1997 des colonnes des petits soldats , communément appelés  » Kadogo  » se dessinent sur les artères de la capitale. Avec des bottes en caoutchouc , ces soldats auraient mis 7 mois pour traversé de l’Est à l’ouest de la RDC, dans une bataille dans laquelle, les populations de divers coins du pays ont joué un rôle moteur , une complicité pour donner à ces soldats de l’AFDL ,( Alliance des Forces Démocratiques pour la Liveration) la victoire.

Ainsi , les zaïrois de tout bord , qui en avaient marre du Maréchal Mobutu, ont consacré avec liesse l’entrée de ces troupes dirigées à 80% par le Rwanda de Paul Kagame.

Ce jour, 17 mai 1997, le dictateur , président fondateur du Mouvement populaire de la révolution , l’incontournable champion de l’unité nationale a donc été sacrifié. Sans le savoir, les congolais ont ouvert une brèche de l’histoire de leur pays, qui se fragilise de plus en plus avec la complicité de la communauté internationale et des multinationale qui en tirent profit au détriment des congolais. Se

Un début d’une domination par le Rwanda de Kagame qui trouve avec cette entrée massive sur le territoire congolais , d’autres congolais de père et de mère qui acceptent de les accompagner dans cette mission dont les conséquences rattrapent à ce jour là RDC de Tshisekedi.

Cette date, et pourtant commémorée , journée chômée et payée sur toute l’étendue du pays.

Jacques Amboka

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