Au moment où la RDC fait face à une agression du Rwanda sous le label du M23, fruit d’un complot international qui ne plus à démontrer, on aurait bien voulu voir l’UDPS le parti au pouvoir s’unir comme un seul homme autour du chef de l’État pour le soutenir et vaincre l’ennemi, mais hélas! Il n’en est pas le cas.

Le parti dont Félix-Antoine Tshisekedi est membre se livre à une course au pouvoir entre 2 hauts Cadres dudit parti. Tout à commencé par la déclaration du président de la convention démocratique du pays le samedi 12 novembre où il a déclaré vacant le poste de secrétaire général du parti ;

 » Je déclare vacant le poste de secrétaire général du parti l. Nous sommes venus pour répondre à l’appel à la mobilisation générale lancé par le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et à ce sujet nous organisons une marche de soutien le 19 novembre. Et puis nous avons constaté que le fonctionnement du parti est bloqué . Le secrétaire général actuel, Augustin Kabuya, n’assume pas les fonctions et ignore les textes et suit les mêmes erreurs que son frère Kabund « , a déclaré devant les délégués de 4 fédérations de l’UDPS Kinshasa le président de La CDP Victor Wakwenda.

Ces propos de Victor Wakwenda sont considérés par certains observateurs comme vrais d’autant plus que depuis le message à la nation du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi appelant à la mobilisation pour faire face à l’agression, le parti de la 10ème rue n’a encore manifesté aucun signe allant dans se sens, alors que plusieurs formations politiques même celles de l’opposition ont répondu favorablement à cet appel .

Réagissant aux propos de Victor Wakwenda , sans appel à la mobilisation du parti contre l’agression, le secrétaire général du parti présidentiel Augustin Kabuya promet plutôt de sanctionner le président de la CDP ;

 » Le monsieur a été démis de ses fonctions par ses collègues, je l’ai protégé pour sauvegarder l’unité du parti, mais il a ouvert une brèche qu’il ne sera même pas en mesure de fermer et je dois le sanctionner par rapport à ça , je vous promets sur la situation que le Président est entrain de traverser, je ne permettrai jamais que certains membres puissent blaguer avec le Président.
Je demande aux uns et aux autres de se calmer. Je dois lui régler des comptes maintenant et je dis dans cette affaire je ne veux plus voir personne intervenir et me dire de retarder, il s’est permis de blaguer et j’attends même son petit groupe là pour voir ce qui va se passer à la permanence. On ne peut pas blaguer avec un parti politique de cette manière au moment où le Président fait face à une agression étrangère » , a fait savoir le secrétaire général a.i de l’UDPS .

Notons que par cette dispute interne, le parti présidentiel s’affaiblit davantage à ce moment où le pays à besoin de l’unité nationale pour vaincre l’ennemi.

Zephy Pengume

 

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